Adel Essam
varoom ! rumeurs : 48 venue : 18/07/2018 faceclaim + crédit(s) : riz ahmed + hoodwink autre(s) compte(s) : freddy nollekens & arthur vargas dollars : 4403 réputation : métier : dessinateur animateur, à la tête de la Essam's Brothers Compagny. Spécialisé dans le cartoon transgressif. habitation : /
RP EN COURS :
TAREK | JOLENE | WANDA & TAREK | ERWIN
 |  Sujet: jamais de promesses + adel Mer 18 Juil - 21:55 | |
| adel essam nom → Essam. Un essaim d'abeille, un essaim de bombes et de bris de verres. prénom → Adel, il aurait pu en changer, prendre un pseudo, l'américanisé en Adam. Il a gardé Adel, fier de l'Egypte en lui. âge → Il a 35 ans. Il n'a pas appris de ses erreurs, il n'est pas moins con qu'un autre. date et lieu de naissance → Il est né au Caire, le 31 Janvier 1931. Seul jour de l'année où il n'a pas fait 30 degrés. métier → Adel situation maritale→ célibataire, un littéral mother fucker, qui prend ses plaisirs à s'envoyer en l'air avec des femmes mariées, des mères de famille en mal de sensation, qui rêvaient de baiser un émigré politique pour se décoincer. orientation sexuelle → bisexuel. Il n'a aucun intérêt pour rien. traits de caractère → ici. manipulateur : il vous fait faire tout ce qu'il veut, avec sa gueule d'ange, avec ses envies inassouvissables. énervé : perpétuellement en colère contre le monde, parce qu'il y a tellement de choses incompréhensibles, tellement de choses qui devraient être réglées au XXème siècle. engagé : il veut rentre son univers meilleur. Alors il va tout faire pour. Mesquin : pas prêt à être sympathique avec qui que ce soit qui ne lui inspires pas confiance. Optimiste : il se dit toujours que les choses ne peuvent jamais être pires, même quand elles le sont. Inspiré : il a toujours de l'inspiration, des grandes idées, et de quoi retourner les esprits avec ses oeuvres. Bosseur : il sait se donner les moyens, se donner tout le mal du monde pour arriver à ses fins. Il n'a d'autres passions que son travail, il n'a d'autre passion que l'acharnement. Tolérant : tout le monde fait ce qu'il veut, tant que rien ne vient contredire ses idéaux, qui n'ont rien de mauvais pour qui que ce soit. Généreux : il veut toujours le meilleur pour tout son entourage, et il est prêts à dépenser des mille et des cents pour cela. Showman : Il met en scène les frères Essam car il sait que leur personnalité fera vendre, et il sait que toutes leurs histoires feront sens, leur cause sera entendue, s'ils sont mis en avant. Les Essam sont aussi importants que leurs personnages. popularité → 90. Adel Essam est connu partout sur la planète, son nom n'évoque peut-être pas toujours quelque choque, mais son visage est désormais une évidence, le visage de la lutte pour les émigrés politique aux Etas Unis et anti-war. groupe → 15 minutes de gloire maintheme →will she stay here. moodboard → adel's aesthetic avatar → riz ahmed il faut que tu nous en parle, de ton art ! → Ere pré Essam's Brothers Compagny 1949 : premiers courts métrages amateurs 1951 : collaboration avec les studios Disney sur Alice au pays des merveilles 1953 : collaboration avec les studios Disney sur Peter Pan 1955 : collaboration avec les studios Disney sur La belle et le clochard 1955 : début de la guerre du vietnam 1957 : rupture avec les studios Disney, création du personnage de Happy Ere Essam's Brothers Compagny premier court métrage des frères Essam, ils exploitent leurs propres origines égyptiennes et les implantent dans le personnage de Happy, sorte de persona de leur propre passé traumatisé, de réfugié de guerre. Les aventures d'Happy sont, dans ce premier court métrage, simples, drôle, c'est un film à gag qui rencontre un joli succès, soutenu par Walt Disney. 1959 : hapi in : the cursed pyramid - premier long des frères Essam, le premier gros succès, distribué à l'international, doublé dans plusieurs langues. Les frères acquièrent une renommée et un gain financier non négligeable, qui leur laisse une marge de manœuvre conséquente pour l'avenir. Adel a 30 ans, Tarek 34. 1961 : hapi in : shot in the poppy fields - leur premier court métrage anti-war, ils s'inspirent à la fois du poème de Rimbaud, le dormeur du val, qui raconte la mort d'un soldat qu'on croit simplement endormi, mais aussi de l'expression du champ de coquelicots. Cette fleur rouge et à la couleur très vive est inconnue en Amérique, de fait les soldats américains, de retour de la première guerre mondiale, ont toujours associé le coquelicot à la guerre, au sang, et à la mort en France. Le court est inoffensif, jusqu'à la vision de Happy, mort par balle dans un champ de coquelicot, amenée subtilement par un scénario hors pair. Ils écopent d'une amende du centre de cinématographie américain, pour cette infraction, le court métrage est dans un premier temps accepté à la diffusion, puis censuré au public de moins de 16 ans. 1962 : hapi in : dilligas Vietnam - dilligas est l'acronyme de " did i look like i give a shit", une expression ici transposée à l'armée. Il s'agit de leur premier court métrage ouvertement anti guerre, sans générique, sans signature, mais Happy sert de signature. Adel et Tarek écopent d'une amende violente, pour diffamation contre l'armée et l'état. L'amende est entièrement payée par des associations militantes anti guerre. Happy in : digilitas vietnam est un succès international beaucoup plus qu'américain, et il sensibilise considérablement en Europe sur le sujet de la guerre du Vietnam. 1964 : hapi has a dream : ce court métrage évoque les tensions raciales qui secouent violemment les Etats-Unis à l'époque. Il est inoffensif en apparence, les Essam mettent en scène un rêve de Happy, où l'animal serait entouré de d'autres animaux aux mille et unes couleurs. C'est évidemment une allégorie des tensions raciales et le discours de Martin Luther King est illustré par les frères. 1965 : hapi in : the strange travel - retour des Essam, avec un long métrage beaucoup plus acceptable et non censuré. Mais, de nombreuses scènes ont une double lecture qui traduit toujours l'engagement des Essam, toujours bien présent. Le film est un succès international qui leur donne une confortable avance financière. 1966 : hapi in : son's got a gun - ce court métrage a été interdit directement par la Motion Pictures Producers and Distributors of America. Cependant, les essam, qui ont passé de nombreux mois à peaufiner cette dernière œuvre, décident tout de même de le faire diffuser, de manière illégale. D'abord dans des ciné-club, puis, avec quelques pacifistes extrémistes, ils braquent des cinéma, avec des armes factices, pour faire diffuser leur court. Ce dernier relate les aventures d'happy, entouré de plusieurs soldats enrôlés de force dans l'armée. Il évoque même les issues raciales de l'époque. Après plusieurs cinémas braqués, la police de New York frappe à la porte des Essam. Tarek est absent, Adel est emmené au poste de police, il écope de 4 mois de prisons et une amende élevée, payée en partie par des associations de hippies. new-york et ses buildings → New-York, c'est la ville de tous les possibles, au sens strict du terme. Au Caire, il n'aurait rien fait, il serait peut-être mort, peut-être vivant, peut-être dans une usine de merde, peut-être à se battre pour de l'eau. à New-York, lui et son frères sont célèbres, lui et son frère changent le monde qui les entoure. New-York est une victoire, une possibilité, et un défi permanent. la fabrique → La Fabrique est définitivement the place to be à New-York par les temps qui courent. Si leurs courts et longs métrages trouvent une résonnance particulière dans ce lieu de lutte constant, il aime surtout s'y abandonner, y laisser son ivresse, y laisser ses bonnes manières, s'envoyer en l'air, dans tous les sens du terme. La débauche New-Yorkaise, ça ça lui plait. l'encre de tes mains
Première interview post prison, à la télévision. Un talk-show connu, reconnu, visionné par des millions de téléspectateurs dans toute l'Amérique. Rumour Has It. Rhit pour les intimes.
Adel est à l'aise dans son costume. Dans les coulisses, Tarek et ses cheveux blancs lui donnent des conseils, mais aujourd'hui le cadet est le seul à être invité dans l'émission. On lui a expliqué, la prison sera évoquée, il s'agit surtout de récupérer le soutien des médias, de faire entendre sa voix de nouveau, de le rendre amical, visible, vivant.
Il entend la voix de la présentatrice, la charmante et adorable Wendy. C'est une femme sans âge, 30, 40, 50 ans, on ne saurait dire. Elle est rousse, elle a les cheveux lisses, ce qui est assez rare pour être noté. Elle ne cherche pas le scoop, elle cherche le vrai visage de ses invités, c'est ce qui fait son charme.
Elle appelle Adel, le public reçoit l'ordre d'applaudir.
Adel, dans son costume bleu marine décontracté, chemise ouverte au col, s'approche, en saluant le public. La lumière des projecteurs l'éblouit à peine, il a l'habitude désormais. Tout ça lui avait manqué, en réalité.
Il s'assoit devant Wendy the witch, tel est son surnom. Elle a un sourire immense sur le visage, il l'a rencontrée en coulisse, elle était tout aussi aimable. Doucement, elle demande : "Mon cher Adel c'est un véritable plaisir de vous retrouver aujourd'hui. Ne tournons pas plus longtemps autour du pot, vous sortez de prison, pouvez-vous rappeler aux auditeurs le chef d'accusation ? " Adel savait que cette question arriverait. Il croise ses jambes, et répond :
"Eh bien écoutez Wendy le plaisir est partagé, je suis très heureux d'être ici, je suis un grand fan du show. " Il marque un temps, des applaudissements retentissent. Il continue, sur la pente glissante : "Effectivement, j'ai été incarcéré quatre mois pour diffusion illégale de notre nouveau court métrage, Hapi in : son's got a gun. Notre court a été excessivement et, je le pense, injustement, censuré par la Motion Pictures Producers and Distributors of America. Or, nous avons considéré à Essam's Brothers Compagny que le public se devait de prendre conscience de notre film, qui dénonce l'enrôlement de force des américains dans la guerre du Vietnam, guerre qui, au passage, ridiculise largement l'Amérique à l'étranger et qui est une véritable boucherie, tant pour nos frères américains que pour les locaux, qui ne demandent que leur indépendance." Silence lourd sur le plateau. Il ne sourit plus, Wendy ne l'interrompt pas. Il reprend : " Son's got a gun est un court dont mon frère et moi étions très fiers, qui avait le mérite d'informer et de sensibiliser la jeunesse mais aussi les adultes à ce problème de société qu'est : la guerre du Vietnam. Cette censure, pour nous, relève d'une sorte de dictature de l'armée, de biais de l'opinion public, chose qui nous était intolérable. Nous avons pris la décision de diffuser de force, le court métrage, en braquant avec des armes factices, des cabines de projectionniste, avec des séances de films abrutissants, donc la Fox, la Warner Bros et la MGM nous abreuvent tous les jours." La question tombe, évidemment. "Votre discours est très intéressant Adel. Mais ne pensez vous pas que le braquage, même avec une arme factice, n'était pas un peu excessif ?" Il hoche la tête, entend évidemment la question, l'a anticipée. Alors il reprend, calme, sûr de lui : "Je comprends vos inquiétudes, qui sont celles de l'opinion public d'ailleurs. Nous voulions simplement faire entendre notre droit à la diffusion, sans blesser personne, même si nous sommes conscients du stress post traumatiques qu'on pu ressentir certains projectionnistes. Il faut tout de même noter que personne, je dis bien personne n'a jamais été blessé par nos actions, que nous avons ainsi repris nos droits en main. La Motion Pictures Producers and Distributors of America n'avait pas le droit de nous censurer intégralement, chaque américain le devoir d'être au courant des abominations qui sont commises au Vietnam. Nous ne voulons pas choquer, nous voulons ouvrir les yeux. Nous ne voulons pas tuer, nous voulons sauver des vies. Je comprends la peine de la justice dont j'ai écopé, je savais que je courrais un risque. En revanche je ne regrette rien, les braquages étaient nécessaires, pas excessifs, ils ont toujours été éducatifs, jamais violent. La preuve, la Essam's Brothers Compagny a bénéficié d'une publicité incroyable à la suite de mon procès, et aujourd'hui tout le monde a entendu parler de Hapi in : Son's got a gun. Tout cela ne me semble pas excessif, le succès était mérité."
Tous sur le plateau se sont tus. Parce que son combat est louable, parce que ceux qui décident de qui vont mourir, eux, ne courent aucun danger. Que la guerre, a toujours été quelque chose de ridicule. Wendy le sait, elle est probablement d'accord, mais n'affirmera jamais ses opinion en direct à la télévision. Alors elle sourit, et répond doucement :" Tout cela est très intéressant, on comprend effectivement mieux vos motivations. - elle s'adresse à la caméra.- Depuis votre procès, plusieurs associations militantes anti-war ont tenté de saisir en justice la décision de la Motion Pictures Producers and Distributors of America concernant cette censure, ainsi que la censure de deux autres documentaires tournés illégalement sur le front Vietnamien. Sans succès, car les trois décisions de justice rendues sont en faveur de la Motion Pictures Producers and Distributors of America. Qu'en pensez-vous ?" Adel a un rire amer, âcre certainement. Il réfléchit quelques secondes, se frotte la barbe de quelques jours, et il répond : "Vous savez, je trouve ça assez drôle, que cette associations archaïque ait encore un quelconque pouvoir de censure, sur quelques films spécifiques. Les ligues de vertus ne sont plus un danger pour qui que ce soit, personne n'irait manifester devant notre court métrage. Pourtant ils ne veulent pas qu'on le voit ? Pourquoi ? Parce qu'on ridiculise l'armée ? -Il se redresse, se penche un peu vers Wendy.- Non, pas vraiment, on ne ridiculise rien, on créer des gags, comme Chaplin à l'époque dans shoulder arms, on montre simplement un personnage de cartoon dans une situation tragi-comique, mourir, on le voit avec une arme à la main, il n'est que le reflet de la société, il trépasse comme nos frères américains." Wendy rebondit, toujours très concentrée. " C'est intéressant ce que vous racontez, sur vos frères américains. Vous n'êtes pas américain Adel, et ce ne sont pas vos frères qui meurent au front. Vous êtes un réfugiés de guerre d'origine égyptienne, vous êtes l'incarnation du rêve américain, du self-made man. D'ailleurs votre promesse de naturalisation a été refusée à la suite de votre procès, tandis que votre frère, Tarek, a bien été naturalisé. Comment expliquez-vous votre engagement dans cette cause américaine, qui, théoriquement, ne devrait pas vous concerner ? " Un murmure dans le public, quelques personnes trouvent sans doute la question trop abrupte. Pas lui, ça ne le dérange pas. Alors il répond, doucement : "En apparence, vous avez raison. Cependant, je vis aux Etats-Unis depuis mes 12 ans, j'ai passé 23 années de ma vie dans ce pays. C'est le mien. De l'Egypte, je ne garde en souvenir que la guerre, et j'aurais horreur de quitter les Etas-Unis en ne gardant en souvenir que la guerre, de nouveau. Vous savez c'est quelque chose d'horrible, de voir des amis mourir. Peut-être que des gens dans le public, derrière leur poste de télévision, ont perdu des fils, des frères, des maris, des pères. Toutes leurs vies seront hantées par ce deuil. On ne peut pas prévoir un accident de voiture, ni une maladie mortelle. Mais la guerre, on peut l'empêcher, c'est une mort si inutile. -Sa voix est plus puissante. Un peu plus violente aussi. C'est à s'en arracher les cheveux, pourquoi tous ces frères, parce que oui ce sont mes frères, meurent à l'autre bout du monde ? Pour un bout de terre, qui n'est à nous que sur le papier ? Pour un prestige, américain, franchement laissez moi rire. On parle de vies humaine, on parle pas de territoire, ni d'honneur, on parle de deuil, de souffrance, de mort. On ne parle même pas de peuples. On parle de douleur. Personne ne veut souffrir. -un temps.-Vous voulez souffrir vous ?"
De nouveau, un silence écrasant sur le plateau.
Adel jette un coup d'oeil aux coulisses. Son grand frère est la, une main sur la bouche, un pied qui tape nerveusement sur le sol en bois du studio.
Il lui sourit, doucement.
Il est fier de leurs idées, il est fier de ce qu'ils font, de leur parcours.
Il est fier parce qu'un jour, il en est certain, grâce à eux, ils parviendront à faire disparaître toutes les guerres du monde.
au-delà des apparences  pseudo/prénom → aude, solosands c'est en roue libre, fais-toi plaisir, parle de toi → mdr alors euh bon c'est encore moi je sais je suis en roue libre, mais c'est la faute de laura là avec ses histoires d'animateurs trop stylés  jfais quoi moi roh lalalalalaala crédit(s) → solosands
Dernière édition par Adel Essam le Sam 21 Juil - 15:56, édité 10 fois |
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Grave envie de voir la suite là!!! 
rps en cours,
