éternellement vôtre → jolene & wanda

wanda fait face au chelsea hotel. ô diable le new york times! peut-être que son agent avait raison, qu’il était temps pour wanda d’écrire autre chose qui fasse plus d’une page. depuis la sortie de son premier roman, wanda avait griffoné quelques lignes que des cahiers bien trop abîmés. mon dieu, mais à quoi pensaient-ils au journal ? qu’un face to face sanders/bates allait faire vendre davantage ? et puis à quoi pensaient sanders et son agent ? qu’une interview dans l’une des chambres du chelsea hotel ça allait avoir plus d’impact ? tu parles, wanda, elle n’y croyait pas deux secondes. enfin, maintenant qu’elle était là autant aller faire le job pour lequel on allait la payer.

elle pousse la porte d’un geste délicat et pénètre dans l’entrée de l’hôtel. ce n’était pas la première fois qu’elle s’y rendait, non la deuxième fois. wanda n’est pas très fan de cet endroit sans vraiment savoir pourquoi. elle ne cherche pas vraiment à en connaître les raisons puisque de toutes les manières elle ne comptait certainement pas y séjourner. elle se présente à la personne chargée d’accueillir les visiteurs. elle avait une carte que le new york times lui avait fourni. c’était une carte qui disait qu’elle était journaliste. elle n’avait jamais fait attention aux inscriptions qui y figurés mais en tendant sa carte à cette femme, elle venait de s’en rendre compte. elle n’était pas une journaliste, merde.

quatrième étage et une porte qui s’ouvre. wanda reste de marbre et et des mains qui serrent de manière un peu trop vigoureuse. ‘wanda bates’ et puis elle aperçoit la nouvelle star de cinéma et la surprise. wanda fronce légèrement des sourcils – donc elle est blonde en fait – et ça la fait sourire. elle se dirige vers elle,  lui serre la main à son tour ‘bonjour, wanda bates, ravie de vous rencontrer…’ et un léger sourire. wanda prend place sur l’une des chaises en face de l’actrice. ‘…je représente le new york times’ ça faisait toujours un certain effet quand elle prononcé le nom du new york times comme un aura. et wanda, elle ne trouvait pas cela si étonnant parce que finalement ce journal, il avait quelque chose de prestigieux. tout en sortant un cahier de son sac à main et un stylo plume – wanda n’écrivait qu’au stylo à plume, elle se laissait à expliquer un peu comment aller se passer cet interview ‘l’idée ici est de réaliser votre portrait – ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est évident votre rôle dans the leading queen mais aussi de découvrir un peu plus sur vous, sur l’actrice mais aussi sur la femme que vous êtes’ léger sourire – wanda qui se décoince difficilement.