contes de la folie ordinaire.

nom → ginsberg. l'ascendance juive notée noir sur blanc sur l'état civil. prénom → jane tout doux, jane qui roule sur la langue, jane comme un bonbon un peu acide. âge → dix-neuf ans en toute insolence, un sourire de gamine sur un corps de femme. date et lieu de naissance → née un quatre août à new-york. métier → call girl juchée sur ses talons hauts, glissant son numéro dans les portefeuilles d'hommes en tout genre, escort pour quelques billets ou une jolie robe, voleuse de pacotille, militante engagée. situation maritale→ indépendante, jane crie à qui veut bien l'entendre qu'elle ne tombera jamais amoureuse et qu'elle n'a besoin de personne. orientation sexuelle → bien qu'elle répète inlassablement qu'ils sont tous idiots, jane est indéniablement attiré par les hommes (souvent plus âgés qu'elle). traits de caractère → franche, sanguine, masculine, insolente, futée, acide, têtue, solaire, grande gueule, tête brûlée, sensuelle. popularité → 5, personne ne la connaît, on parle de son cul, parfois, de sa bouche, de ses lèvres, de sa peau fine, de ses dents blanches, de ses griffes acérées, mais personne ne parle de jane. groupe → 0 minutes. maintheme → ici. moodboard → ici. avatar → adèle exarchopoulos.

et ton travail ? → question réservée aux 0 minutes, supprimez si jamais. Tout comme l'artiste, parlez de son travail, s'il l'aime, le déteste, voudrait autre chose ou vice-versa. S'il fait partie du staff - qu'il soit agent, caméraman, etc - ou non - qu'il travaille en dehors de la fabrique - n'hésitez pas à vous faire plaisir.  5 lignes minimum.
new-york et ses buildings → gamine, dans son bain, elle plongeait la tête sous l'eau presque froide, fermait les yeux et retenait son souffle. longtemps. assez longtemps pour imaginer sa vie ailleurs. loin de new-york. loin des buildings. quelque part où elle pourrait enfin s'évader. et respirer. jane étouffe dans la ville, jane rêve de lever les voiles, de rejoindre le large. rien ne la retient ici, mais son corps y reste comme englué, c'est un véritable maléfice. chaque jour, elle se réveille dans cette ville qui lui fout la gerbe - et elle ne part pas.
la fabrique → qu'est-ce qu'il en pense de ce délire de Warhol ? Pour ? Contre ? Tremplin ? Chute ?  8 lignes minimum.