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| Sujet: 99 Luftballons - ilde Dim 1 Juil - 23:17 | |
| Ilde Müller nom → née Tykwer ça fait depuis les années 40 qu'elle n'utilise pas ce nom, c'était pas assez vendeur, trop allemand, trop axé dans la guerre, trop connu du mauvais camp. Du coup Müller. Ca sonne toujours allemand oui, mais ça colle avec sa toute nouvelle identité suisse allemande, qui plaisait bien plus au public américain de l'époque prénom → Ilde, la bataille, la guerrière, elle a laissé toute sa vie derrière elle en quittant l'Europe, mais ça, c'est une des seules chose qu'elle n'a jamais voulu abandonner. âge → On lui dit souvent qu'elle ne le fait pas, ou qu'il est beau sur elle; Ilde elle s'en fiche, elle a 44 ans, et les assume. "A woman is always in her prime", comme elle dit. date et lieu de naissance → La ville détruite, maltraitée, séparée; elle y est née quand on y voyait encore une grandeur, elle l'a revue en ruines, elle la pleure divisée. Berlin; sous la neige du 7 décembre 1922 métier → Photographe, elle rend aux femmes la liberté de leurs corps en les prenant en photos sous un regard autre que masculin, elle provoque, choque, fait penser, féministe qu'elle est, à oser refuser aux mâles ce qu'ils se pensaient offert en bon privilégiés; elle profite et jouit encore de ses années d' actrice, quand bien même ont-elles été teintées de scandale. situation maritale→ Célibataire, jamais mariée, car interdite par l’institution sacrée; elle aurait pu, pour sauver l'image, mais une image mise en scène par des règles strictes, ça n'est pas intéressant, un homme non plus; elle papillonne, et on dit qu'elle aime à corrompre les autres femmes. orientation sexuelle → Lesbienne; jamais intéressée par le masculin, c'est vers l'âme et les corps féminins que son coeur a toujours porté; pas facile par ces temps d'être ainsi, et sans le crier sur tout les toits, elle assume et ne cache pas traits de caractère → Libre, directe, artiste, bornée, scandaleuse, malicieuse, inspirée, inspirante, militante popularité → entre 79 et 80; ceux qui apprécient le cinéma des années 40 à 50 la connaissent forcément, les amateurs de photographie également, les réactionnaires antiféministes aussi, mais c'est autre chose. Nationalement, elle est connue clairement, et son nom fait sonner quelques cloches à l'international, mais c'est un peu plus dans certaines niches; elle est dans un entre deux. groupe → 15 minutes maintheme → clic here moodboard → here avatar → cate mademegay blanchett il faut que tu nous en parle, de ton art ! → Des films, tout d'abord, en tant qu'actrice, second rôle au premier, elle a crevé l'écran dans l'Hollywood des années 40 à 50; au début dans des personnages représentant la tentation de l'ennemi dans des films de propagande, pour finir dans des tenues de femmes fatales, blonde d'apparence froide à résister ou trahir les coeurs. Elle a fréquenté les plus grands, et les plus grandes, partagé l'écran et parfois les lits, de certains noms qu'elle garde secret; nominée mais jamais gagnante, elle a connu les coulisses des cérémonies et les robes de gala. Une dizaine de films qu'elle peut lister, sans réellement considérer cela comme son art à elle; elle n'était qu'une impression, charmante, sur la pellicule. Ca s'est arrêté comme un rêve que l'ont crève, mais elle aurait fini par le crever elle-même, sur un goût de scandale qu'elle n'avait pas entre les mains. Maintenant, le scandale, c'est elle qui le créer, et qui va imprimer sur papier glacé les courbes de ses semblables; son premier ouvrage de photo emprunte son nom à cela, Courbes, publié en 1957, avec une préface autobiographique qui fit presque autant parler que l'ouvrage. Neon, trois ans plus tard, exploite la lumière si particulière que les lieux de mauvaises presses délaissent sur la peau des femmes qui y travaillent. (A)mère, en 1964, titre en français pour couvrir la "bitterness" laissé par le recueil de photos de femmes mères, se libérant du poids de ce rôle parfois involontaire; parsemé de textes féministes trouvés dans les pensées de différentes époques, c'est son dernier ouvrage en date. Elle a participé à des expos, des magazines et des photos et travaille sur son prochain projet, bien plus axé sur une libération sexuelle féminine qui risque à nouveau de choquer, mais c'est aussi ça, l'art. new-york et ses buildings → Plus d'une décennie à vivre dans la Big Apple; après une autre à la chaleur Hollywoodienne. Deux villes qui ne dorment jamais mais qui n'ont pas la même énergie; tout semble plus vrai à New York, comme si on avait arraché la couche de peinture d'un mur de béton brut. On y trouve tout les aspects de la vie humaine, sans les paillettes et le faux semblant; ça peut sembler manquer de glamour, mais ça n'est pas forcément le cas. On y trouve le rouge à lèvre et le trash au même endroit. Dynamique unique, Ilde s'y est construit son monde et s'y sent bien. la fabrique → Il fallait bien quelqu'un capable de faire un film de 8h qui ne fait que fixer l'Empire Stade Building pour oser offrir un espace à qui veut bien se nommer artiste à exploiter. Et Ilde aime ça, le côté libre et brute de la fabrique; on y trouve de tout, de tout le monde, ça a ses avantages, ses défauts, mais il y a une folie créatrice qui vole et inspire. Elle l'utilise, l'observe, en profite. L'art est éphémère, les créations de Warhol et d'autres resterons dans l'histoire, probablement, mais le processus créatif n'est jamais fait pour durer. C'est ce qui lui donne vie. Peut-être que la Fabrique finira par s'écrouler, emportant certains avec elle, mais en attendant, c'est du matériel brut offert à qui veut l'utiliser, et Ilde fait partie de ces gens-là. l'encre de tes mains
Nancy L.: Miss Müller, merci de bien vouloir m'accueillir dans votre appartement de New York pour votre première interview depuis votre départ d'Hollywood. Je vous avais interviewée il y a déjà 10 ans, en 1945, au plein cœur de votre carrière, et je dois bien dire que c'est une interview dont je me souviendrais encore longtemps. Ilde M. : Remerciez plutôt mon nouvel agent, il est du genre insistant. Ceci dit cela m'étonne que vous ayez voulu conduire cette interview Nancy, je ne pensais pas que je vous aurait autant manquée depuis la dernière fois. Mais soit, allons-y et voyons si vous vous en sortez mieux maintenant. N: Hm..Heu...Alors, comment faire pour ne pas évoquer votre carrière ? Une douzaine de films entre 1941 et 1952, plusieurs nominations, pour une actrice qui arrivait d'Europe, vous avez défié toutes les épreuves et joué avec les plus grandes, Garbo, Hepburn, les deux d'ailleurs, Colbert, Crawford, Monroe.... I: Nancy, je vous arrête maintenant. Pourquoi ne me citez-vous que mes consœurs ? J'ai pourtant bien souvenir d'avoir fait quand même une majorité de mes films avec des hommes. Oui, je suis même bien certaine d'avoir dû tourner avec, jouer et embrasser sur pellicule un certain nombre d'entre eux. Alors je me demande si votre question n'est pas plutôt tournée sur mes relations avec les actrices plutôt que sur mes films eux-mêmes. N: Je...Miss Müller je vous assure que ce n'était pas ce que... I: Allons, Nancy, n'essayez pas de vous trouver des excuses, je comprend. Mais voyez, j'ai ma propre réputation, aussi sulfureuse soit-elle, je ne toucherait pas à celle de personnes qui me sont chères pour vos ragots. A moins que vous n'ayez une autre question pertinente, je crains de devoir mettre un terme à cette interview; mais félicitez-vous, elle aura duré un peu plus longtemps que la précédente. N: Très bien... Concernant votre départ d'Hollywood, les raisons qui semblent vous avoir poussée à New York sont apparemment liée à votre famille allemande, à ce scandale qui a révélé que vous n'étiez pas Suisse comme vous le prétendiez mais... I: Comme les studios me demandaient de le prétendre, et je pense qu'avec tout ce que l'après-guerre a déroulé comme secrets, nous savons toutes les deux que ce n'est pas la véritable raison de mon départ. Même si je dois avouer qu'il m'a aidé à prendre ma décision. N: Quelle est donc la véritable raison ? Vos...Mœurs peut-être ? I: Si c'était le cas, chère Nancy, la moitié d'Hollywood ne pourrait plus tourner; Mais vous touchez la vérité du bout du doigt, même si c'est un peu plus compliqué que ça. Toutefois, maintenant vous n'allez plus pouvoir publier ce papier, je le crains. N: Comment ça ? I: vous n'êtes pas sans ignorez que la paranoïa de ce cher McCarthy est loin d'être terminée; la peur violette est tout aussi liée à sa crainte rouge, et c'est ces deux critères qui ont fait que mes petits secrets sont devenus aussi gros; un simple voyage à Berlin dans le mauvais quartier au début des années 50, quelques avis politiques, une vie loin de l'idéal de vos magazines, et me voilà expulsée du beau monde. Il en faut peu. Maintenant, je veux bien vous voir publier ce qu'ils appelleront bien vite de la propagande anti-américaine de la part d'une homosexuelle communiste. N: Êtes-vous une...une... I: Vous n'arrivez même pas à le dire ma pauvre. Ecoutez, oublions cette interview, revenez me voir dans 10 ans, j'aurais d'autres choses scandaleuses à raconter que vous ne pourrez à nouveau pas publier. N: Et de quoi parlerons-nous dans 10 ans ? I: De photographie, très probablement, ma chère Nancy. .
au-delà des apparences pseudo/prénom → c'est en roue libre, fais-toi plaisir, parle de toi → crédit(s) → old money.
Dernière édition par Ilde Müller le Jeu 5 Juil - 22:52, édité 5 fois |
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Louie Graves
campbell's soup cans rumeurs : 403 venue : 10/06/2018 faceclaim + crédit(s) : aaron paul + oim autre(s) compte(s) : kurt apreleva dollars : 5186 réputation : métier : artiste à ses heures perdues, âme égarée éduquant ses démons par quelques coups de pinceaux sur une toile. habitation : nyc, le bronx.
rp en cours | beldam, arthur, frances, mae.
rp terminés | mae.
| Sujet: Re: 99 Luftballons - ilde Jeu 5 Juil - 18:20 | |
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