|| rose sanguine ||

   nom → apreleva, senteur révolutionnaire, un peu trop rougeâtre pour ces charognes qui crient à la traitrise, et ne voient que la guerre. apreleva, renommée et sang qui coule sur le bitume, étoile filante qui s'écrase, la vie qui s'échappe. prénom → katerina, la langue qui roule sur les lettres, qui joue avec les mots. kurt, pour tracer des lignes blanches sur l'étendard sanglant, pour écraser les neiges orthodoxes, pour laisser s'envoler les rapaces au beau plumage. âge → jeunesse et insouciance, vingt quatre ans à voir de trop près ce qu'on aurait aimé lui cacher. date et lieu de naissance → 13 décembre 1942, moscou se dresse comme une guerrière, moscou embrase le monde, moscou la révoltée qui a pris le mauvais chemin. métier → les basses claquent, la chaleur s'évade, la fumée s'arrache, les corps s'accrochent aux barres comme pour nourrir les chiens. lieu de luxure, cimetière d'épaves new yorkaises, spectacles décadents, elle surveille du haut de son balcon : son business malhonnête, son argent sale, sa réussite dépravée. situation maritale→ indépendante, électron libre, bête sauvage à qui l'ont ne met pas de muselière. elle arrache les barreaux, esprit en cavale, trop libertine, trop égocentrique pour aimer autre que soi même. orientation sexuelle → paroles en l'air masculines contre voix cristalline des dames, le tout étant de les faire chanter. traits de caractère → ça cadre les paroles, ça fait attention à la prononciation, sourire un peu trop insouciant, sourire un peu trop attachant, sourire comme un gouffre qui en a fait tomber plus d'un. vipère manipulatrice, jouant des hommes et du monde comme de vulgaires pantins, tirant les ficelles derrière son visage de douce étrangère. rouge colorant ses lèvres comme sang coulant sur ses mains. mentir pour mieux détruire, détruire les autres par les mots, les pleurs accentués, les larmes asséchées, la culpabilité qui les dévorera tous. popularité → on murmure son nom au creux des oreilles, comme un virus elle se propage. manhattan, brooklyn, bronx, queens. new york ne voit plus qu'elle, ennemie du peuple qui se forge un empire, étrangère qui se fait un nom, femme fatale qui fait bégayer les hommes, artiste qui fait trembler les corps. groupe → 15 minutes. maintheme → look on down from the bridge. moodboard → visual porn. avatar → uma thurman, 1994 version.

   il faut que tu nous en parle, de ton art !  → cigarette au coin des lèvres, elle transforme les symboles d'un pays libre pour celles des valeurs redoutées. Femme de la liberté nue brandissant la faucille et le marteau. Première oeuvre d'une artiste mal aimée, ennemie du peuple, étrangère qui bafoue les idéaux, qui crache à la gueule de notre grande nation, pourtant secrètement admirée derrière les flash des appareils photo. Kurt se moque, Kurt joue, Kurt ne croit plus les nations, Kurt manipule ceux qui n'ont que haine. Apreleva sur toutes les lèvres, l'artiste communiste qui prostitue l'Amérique.
   new-york et ses buildings → new york, royaume des billets verts et des empires à petite échelle, rêve américain qui réserve bien des surprises, qui ne laisse aucune seconde chance. Katerina voit en la grosse pomme comme un pêché mignon, pêché sordide, sans pour autant en oublier ses origines. ça préfère les blocs bétonnés, ceux couverts d'un manteau immaculé, les trop grandes avenues, les drapeaux rouges sang. comme une madeleine de proust quand l'hymne de l'est retenti.
   la fabrique → la Fabrique c'est les clients, visages qu'elle croise trop souvent quand ses demoiselles s'exhibent autour de la barre, proies faciles, donneurs d'avenir, ceux sur qui elle marchera pour faire grandir son empire, encore et encore. artiste d'influence, s'habillant de sa couronne d'épines quand ses pas franchissent l'entrée. murmures barbares, sourires hypocrites, recherche d'attention envers la dame de piques. factice, faux, fous, fabrique qui transforme les âmes. kurt observe, kurt répands ses idées, kurt manipule de ses doigts agiles pour grandir toujours plus. manger ou se faire manger, la loi de la nature envahis son corps.

alalalalh, t'écris toujours aussi bien c'est fou genre y'a des parties, notamment dans les info générales, qui sont tellement stylées, genre "paroles en l'air masculines contre voix cristalline des dames, le tout étant de les faire chanter" je trouve ça geiorsfd BREF RE BIENVENUE, ça valait le coup d'attendre ma foi

marche à suivre→ Mes félicitations membre parfait à en devenir, maintenant que tu as passé le plus dur, il ne reste que de la paperasse à faire pour la suite. Tu vas pouvoir demander des liens et aussi venir squatter le flood sans aucune gêne ! Si tu souhaites créer des pré-liens et des scénarios, c'est dans cette zone que ça se goupille. On te souhaite un très bon jeu, et on t'embrasse très fort.