Arthur Vargas
triple elvis rumeurs : 114 venue : 10/06/2018 faceclaim + crédit(s) : matthew clavane + venus in fur autre(s) compte(s) : freddy nollekens dollars : 4951 réputation : habitation : -
RP EN COURS
LOUIE | TOMMY | ADAM III
RP TERMINES :
ADAM I | MIGUEL | ADAM II
| Sujet: j'explose mes phalanges sur ta gueule d'ange - arthur Dim 10 Juin - 16:48 | |
| arthur vargas nom → Vargas. Ca vient de son père. Sa mère, son nom de famille c'est Thatch, il aurait aimé gardé celui la. Arthur Thatch, parfait, clair, précis, concis. Mais Vargas, ça trahit tout le mexique d'un seul coup. prénom → Arthur, comme un chevalier et roi de la table ronde. Sauf qu'il a pas le visage pour porter l'épée et l'armure. âge → Il a 24 ans. date et lieu de naissance → ici. métier → Il est né à New-York, le 16 Juillet 1942. La guerre faisait rage, évidemment il n'en savait rien. situation maritale→ Il est célibataire, coeur volage ou à prendre, loin de la monogamie, loin des conflits d'amour. orientation sexuelle → Il a longtemps pensé être hétéro. Puis il a vécu à San Francisco, et son monde s'est ouvert, il a découvert, maintenant plus rien n'a d'importance à ses yeux qu'un corps, des yeux, un cul. Il est pansexuel. traits de caractère → blasé, calme, distrait, peu ambitieux, amical, confiant, optimiste, anarchiste, pacifique, amusant, décalé, souriant popularité → 23 groupe → artiste raté, 5 minutes de gloire maintheme → saving daylight.. moodboard → wait for us at noonavatar → matthew clavane il faut que tu nous en parle, de ton art ! → Un chanteur, un briseur de rêve en carton, un musicos, un mec prêt à aller à la rue. Il aime chanter, mais en faire son métier, il sait pas trop. Il sait pas si sa voix pourrait rameuter des stades dans des hippodromes, lui en tout cas, il adore laisser ses cordes vocales imprimer des rythmes et des sons aux mille couleurs. Aussi, il écrit, des poèmes, qui se transforment en paroles, des paroles qui se transforment en notes, des notes qui se transforment en lignes sur des vinyles, et qui se vendent à prix d'or. En l'occurence un single, wait for us at noon. Un succès immense, presque international, et puis, plus rien. Plus de chanson, plus de textes, juste, casse toi, à San Francisco, va te battre contre la guerre. new-york et ses buildings → Il aime New-York, mais il y est parti trop longtemps, pour San Francisco. Alors aujourd'hui, les rues pentues lui manquent, les maisons colorées aussi, les briques de terre rouge ne lui semblent plus aussi familières qu'auparavant. Elles ont l'odeur de l'enfance, des madeleine de Proust dont il a un peu peur. la fabrique → La Fabrique, il connait pas beaucoup. Il sait que son père y traine, il sait que tout le gratin pop art y traine. Il sait que ces gens du pop art, parfois, ils sont du même bord que lui: celui de dénonciation de la guerre, et ça ça lui plait. Il voudrait bien y aller, il sait pas si il y aurait sa place, s'il pourrait y faire quoique ce soit. De toute manière qu'est-ce qu'il peut faire de sa vie à ce stade. Pas grand chose, c'est certain, alors de la musique à la fabrique ? Pourquoi pas.
l'encre de tes mains "C'est un succès, c'est carton, leur tube wait for us at noon vous les attendez tous, aujourd'hui nous recevons au micro de notre radio les The red sunflowers, on les applaudit bien fort !" Dans le studio, Arthur a le trac. Il se triture les mains, il a le coeur qui bat à la chamade. Autour de la table, ils sont quatre, il est tout au bout. Juliet prend sa main, elle a ses yeux bleus de la confiance, et de l'angoisse aussi. De l'autre côté, Amy a les yeux baissés, et enfin, tout au bout de leur joyeuse ligne, Anthony reste de marbre, le visage fermé. Une jolie bande. Un créneau en access prime-time, un single écoulé à un million d'exemplaires et disque d'or en moins de deux mois. C'est un succès phénoménal, inattendu, et lui, il se retrouve au milieu de tout ça sans comprendre. Il a pas trop voulu ça. Il a juste écrit des paroles, il les a chantées avec ses copains. Ils ont à peine 20 ans, ils travaillent tous dans le même supermarché. Ils pensaient pas réussir quoique ce soit. Pourtant ils sont là, sur la radio musicale la plus écoutée, à un créneau d'access prime-time, il a les mains qui suent. On leur dit qu'ils sont à l'antenne, d'un geste de la main. Il a la gorge sèche. "Bienvenue à vous quatre ! C'est un plaisir de vous recevoir ce soir, on imagine que vous devez être over bookés en ce moment ?" Il sourit. C'est le chanteur, c'est lui qui doit parler le plus, mais franchement il est pas d'humeur. " Merci c'est... c'est un plaisir d'être avec vous." Il sourit, en se forçant. S'en suit une rapide présentation de chacun. Le présentateur les met à l'aise, il sourit, il ne coupe pas la parole et est au courant de son sujet. " Alors il parait que vous vous connaissez tous parce que vous travaillez dans le même supermarché, est-ce que c'est vrai ?" Tous les regards se tournent vers lui, comme s'il devait être la voix du groupe. Il n'a pas envie. " Oui." Juliet lui serre la main, l'air de dire qu'il devrait plus parler. On est en 1962, si elle veut prendre la parole rien ne l'en empêche. Alors elle parle, elle ajoute des choses, en tant que guitariste, elle peut tout à fait. Lui se tait. Il se tait, doucement, il laisse tout le monde parler. Son regard se fixe sur la table. Soudainement, les son s'étouffent. Il n'entend plus rien. Il fronce les sourcils. Puis c'est sa vision qui se trouble. Il a les yeux ouverts, mais il ne voit rien. Et un mal de crâne... Un mal de crâne affreux, horrible, comme un baton de dynamite. Il a l'impression que son cerveau coule par les oreilles. Il a le coeur qui se serre, la mâchoire qui se déforme de douleur. Il a les yeux ouverts, mais il ne voit rien, il ne voit rien du tout, il comprend pas... Quelqu'un le secoue, parmi les sons étouffés, il croit reconnaître son nom. Sa mâchoire crispée articule des mots, qu'il entend, à l'intérieur de son crâne. " J'me sens pas b..." Il est incapable d'entendre la suite... Il implose, et il devine son corps qui s'écroule sur la table.
Arthur ... Près du lit, tes deux parents sont réunis, pour la première fois ... Depuis toujours. Y'a des fleurs, Partout autour. Il arrive à voir des choses. Il n'est pas aveugle, et il entend, aussi. Il n'est pas certain. En fait il n'y a aucun son, que son père dans un coin, et sa mère, à côté. Si, ça revient, il entend un son. Une engueulade, évidemment, et il ferme les yeux. Ca traverse la barrière du son, il comprend, il assimile. Sa mère qui reproche quelque chose, son père qui se dédouane encore. Il a froid, à la tête. Il redresse sa main, touche un instant son front. Sa main remonte vers son crâne. Il n'a plus de cheveux. Il rouvre les yeux. Ils sont trop occupés à s'engueuler pour faire attention à lui. Il a la voix enrouée. " P... pourq... quoi j'ai plus d'cheveux ... ? " Les regards se tournent vers lui. Personne ne sourit, personne ne pleure, comme si personne n'était étonné d'être là, aujourd'hui. Il se sent nul. Il se sent con. Sa mère s'assoit sur le lit, elle prend sa main. Il a l'impression que son coeur s'est arrêtée, qu'elle est incapable de parler tant elle a mal, et peur. Il a envie de pleurer. "De quoi tu te souviens mon coeur ?" Il fait marcher ses méninges, ça lui revient rapidement. Il a l'impression d'être au ralenti pourtant. " La radio. J'ai eu mal au crâne, je voyais plus rien et j'entendais plus rien, et ... Je sais plus trop. " Elle hoche la tête. Il croit voir une larme perler le long de sa joue. Et son père, dans le coin. Qui le regarde, avec un air sévère, ou déçu, ou inquiet. Miguel est un mur de glace, avec un coeur de pierre. " J'ai niqué l'interview... C'est ça ? " Miguel hoche la tête. Il a les bras croisés. Peut-être qu'il lui en veut. Peut-être qu'il est heureux que son fils soit en vie, quelle importance de toute manière. Il regarde sa mère. Elle lui explique. Qu'il a fait un AVC, que c'était extrêmement grave, qu'il a été opéré du cerveau en urgence, qu'on a cru qu'il allait mourir. Que c'est pour ça qu'il n'a plus de cerveau. Que les membres du groupes sont en état de choc, que tout le monde est inquiet, (qu'on a hâte qu'il reprenne les chemins du studios), (qu'on veut qu'il compose un nouveau single pour se faire pardonner), (qu'il a complètement foutu en l'air le créneau et l'interview de leur vie). Responsable, il est responsable de cet échec, et responsable de son corps. Il est responsable de son AVC, on lui pardonne rien, pas même un expérience de mort imminente. Il enrage, il a le coeur au bord de l'implosion. Il veut gueuler au monde entier qu'il y est pour rien, qu'il a pas à être tenu pour responsable. Que tout est affreux. Que tout est corrompu. Qu'il en a marre de la violence.
Arthur a cessé de chanter, pas de composer. Il est parti, en disant au revoir à ses amis, à ses parents, en laissant pas d'adresse. Il est parti avec un sac sur le dos, quelques dollars en poche accumulés du single, et pas un poil sur le caillou. Il a emménagé à San Francisco dans une communauté hippie, et il a passé quatre années à ne rien faire d'autre qu'espérer la fin de la guerre, protester, fumer, chanter, vivre une vie amusante, décadente. Il a composé des textes virtuoses pour des chansons qui n'ont pas marché, qui dénonçaient la guerre. Il a laissé pousser ses cheveux, il s'est laissé embrasser par tout un monde.
Et puis, c'est la réalité qui rattrape les vivants, avec une faux. Arthur a contracté une maladie neuronale à la suite de son AVC. On appelle ça l'épilepsie, des crises violentes de convulsions, des hallucinations auditives, visuelles, olfactives. Arthur a ignoré la maladie, un long moment. Il y a un mois, il a failli en crever. Il faut qu'il soit traité. Il n'a plus l'argent pour ça. On lui a dit, rentre à New-York, va voir ton père, convainc le de t'aider à te faire traiter, mais reste pas comme ça, t'en crèvera. Comme un con, avec toujours ses belles idées révolutionnaires en tête, il décide de rentrer à New-York, de revenir dans la patrie du capitalisme qu'il exècre, pour enfin mettre un point d'honneur à finir cette maladie qui le rattrape.
au-delà des apparences pseudo/prénom → solosands, aude c'est en roue libre, fais-toi plaisir, parle de toi → C RE MOI en ce moment, j'ai mal aux jambes parce que j'ai trop dansé à ma soirée de fin d'année et euh j'espère avoir du travail cet été crédit(s) → tweek [/i]
Dernière édition par Arthur Vargas le Dim 1 Juil - 17:29, édité 8 fois |
|