nom → isao qui n'existe pas, qu'à moitié (jamais prononcé). juste écrit sur le papier, pour faire joli ou simplement rappeler que maman aussi,
elle existe.
gray qui sourit, sous une sonorité adorable. qui rattrape un peu les absurdité, les méchancetés.
prénom → (萌)
moe, littéralement
bourgeon. prononciation barbare qui sonne au soleil levant comme une douce mélodie. [moé]
âge → vingt-quatre ans qu'elle s'illumine
la jolie fleur. aussi longtemps à (prétendre) connaître le monde, à l'observer et pourtant (finalement) ne rien en tirer de bien
concret. on sait tous que l'on ne sait
rien.
date et lieu de naissance → tokyo, nouvel edo qui se transforme aujourd'hui après la cruauté et les violences. peuple qui se relève. lentement. elle a connu le calme à demi, un jour d'hiver où les bourgeons naissaient à peine.
8 février.
métier → fleuriste qui tient boutique. celle de maman -celle qui est belle, où les
souvenirs s'accrochent et chantent (murmures). elle s'essaie à côté, à la fabrication, à animer ses jolies pétales sur d'autres surfaces, sur l'ailleurs. ≈ elle se passionne, aussi, pour l'illustration. elle fait, elle sait. mais elle se tait. elle admire en silence, le succès rebondissant des plus
audacieux.
situation maritale→ abeille qui ne se contente pas de la rose.
célibataire.
orientation sexuelle → elle aime
les femmes. les femmes et leurs sourires bafouées, enjouées. elle aime les femmes et leurs courbes divines, les femmes et leurs rêves impétueux. mais moe elle aime
les hommes aussi. les hommes, et leurs mains parfois douces, parfois rudes. les hommes et leurs chevelures parfois abandonnées. ceux qui sont fous. ceux qui font. ceux qui restent. ceux qui partent. (ceux-là. -
tous).
traits de caractère → douce, patiente, dans son monde - rêveuse, à l'écoute, emphatique, farfelue, amusante, timide, souriante, discrète, créative, mystique, un tantinet maladroite, perfectionniste.
popularité → 20 ((inconnue au bataillon jusqu'à reconnu dans son quartier)), petite fleuriste du coin aux yeux qui attirent, qui questionnent. un travail qui se fait avec minutie, un
amour qui se suit et puis, des brins colorés, magnifiques, qui osent habiller ce
fameux quartier. devanture ébranlée par un arc-en-ciel soigné -nature qui se porte à merveille. (bien aimée).
groupe → 0 minutes.
maintheme → いのちの名前.
moodboard → n o x - a e t e r n a.
avatar → yoshida sayo.
et ton travail ? → elle ne se verrait pas faire autre chose,
non. ou seulement pouvoir vivre de cette passion incertaine. animée par la
peinture (sa texture), son rendu (merveilleux). mais ce qu'elle fait, elle ne s'en plaint pas. elle ne s'en plaindra
jamais. maman lui a tout donné. tout apprit et elle applique. elle apprécie s'abimer les mains au contact d'une nature effrénée. elle
redonne vie à ce qui a été détruit (elle espère). alors oui,
elle l'aime, son travail.
new-york et ses buildings → elle ne critiquera certainement jamais ouvertement le pays, la ville qui l'a accueillit si jeune. elle vit, elle fait avec. (avec) les tracas, les défauts et les palpitations. elle a apprit à aimer, à détester -à relativiser sur ce peuple qui l'a longtemps dénigré. rien ne l'empêche d'avancer, de sourire, de rire. elle respire et s'en contente pour un temps, et elle éclot sous ses bons moments.
tout simplement.
la fabrique → admiration d'un homme qui ose et qui créer. un silence qui s'étend, juste de l'observation. elle trouve ça bien, elle trouve ça stupide. à la fois démonstratif et passif -
un art est un art pour lui-même. pouvoir mettre à jour, pouvoir briller (mettre en avant). l'importance humaine (sûrement). alors moe elle trouve ça poétique dans un sens, pathétique dans l'autre. théâtre de corps qui s'élancent dans l'inconnu, palpitant qui effleure ses lèvres (une envie de pouvoir y entrer). une enfant devant une
merveille (alice).
au paradis perdu, ne fait jamais aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasses.maman à dit.
elle brillait. elle était belle. (frêle). elle était une étoile dans l'assombrissement d'un pays ouvert avec force et fracas.
elle était ce que l'on nomme un astre.
grandiose.
(belle). maman était belle, maman était forte.
elle savait qu'
ici tout serait différent.
grand. (méchant). tout était contre le sens des vagues.
japonaise qui se fond dans la masse. qui essaie, du moins.
papa qui n'avait rien à se reprocher d'un amour enivré. d'un amour compté comme on en rêverait.
et l'enfant qui était à peine âgé -huit ans, la voilà désœuvrée.
elle n'était pas calamité.
elle n'était pas embêtée.
elle n'était pas persécutée.
elle n'était pas mal aimée.
elle était juste un peu regardée.
un peu jugée.
on se demandait comment elle vivait un déshonneur qu'elle n'avait jamais vu.
comment elle pouvait supporter quelque chose dont finalement,
elle n'y était pour rien.
vivre avec un passé qui ne nous appartiens pas,
le subir et le chérir,
parce qu'il s'agit d'un peuple,
d'une entité.
parce qu'il s'agit d'un tout, d'un rien,
d'un quelque chose.
et aujourd'hui, moe. elle regarde les étoiles,
parlant avec le vent,
espérant que maman puisse entendre.
espérant que maman puisse faire quelque chose, de là-haut.
pour qu'elle puisse rentrer là où tout à commencer.
là où tout finira.
au-delà des apparences
pseudo/prénom → noctis caelum. ≈ élisa, pour vous servir
c'est en roue libre, fais-toi plaisir, parle de toi → un retour
bien mérité qui se fait lentement, sûrement
geek à temps plein, master en sciences de l'information et de la communication en histoire de l'art numérique et puis procrastination enchantée
tu connais ainsi ma vie, si passionnante (m o r t e). vous êtes d'une douceur indescriptible, c'est mon dernier mot jp
je sais pas cuisiner mais je fais bien la pâtisserie, alors jvous invite au goûter, pas à bouffer, sorry
je vous embrasse,
f o r t
crédit(s) → vocivus.