forum fermé mais toujours ouvert pour ceux qui veulent lire. merci pour cette aventure, merci pour vous, merci pour votre imaginaire et pour tout ce que vous nous avez donné.
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| | le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs | |
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Frances Moss
triple elvis rumeurs : 31 venue : 11/08/2018 faceclaim + crédit(s) : lalisa + kane + solosands autre(s) compte(s) : // dollars : 4318 réputation : métier : dealeuse de chair, vendeuse de rêve, poussière de fée au fond des poches, extase du bout de ses lèvres habitation : le bronx depuis toujours, une chambre paumée sous les toits
| Sujet: le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs Sam 11 Aoû - 22:36 | |
| moss frances nom → Moss, pseudonyme, faire semblant, mentir auprès des gens. C’est inventer quelque chose, son propre conte de fée, patronyme véritable dissimulé. prénom → Frances, dite Fran, le genre de surnom qu’on susurre à l’oreille, parfois elle se dit qu’elle devrait faire autrement mais elle n’arrive pas à s’en détacher. Un dernier caprice pour ne pas se détacher du passé. âge → Gueule de gamine, on lui donne trop souvent bien moins que la réalité, 26 ans qu’elle lutte, contre toute attente. Oui ça surprend. date et lieu de naissance → 20 juillet 1940 à New York métier → Les talons qui claquent sur le pavé, quelques billets pour des minutes d’extase, prostituée qu’on achète pour passer le temps. Parfois y a un peu plus, vend de l’illusion en poudre un vice qui colle aux doigts. situation maritale→ seule. Trop seule. Le cœur qui se serre quand y a plus personne passé une certaine heure. Gouffre sans fond elle a jamais trouvé personne pour combler le vide. orientation sexuelle →Les hommes, juste les hommes, rien que les hommes. A son plus grand malheur. Ils la perdront un jour, elle se fait pas d’illusion. traits de caractère → flamme – flambeuse – aimante – violente – mauvaise – perdue – obsessionnelle – perdue – narcissique – perdue – menteuse menteuse menteuse – perdue encore – gamine – sauvage – allumette – feu de foret – elle crame. Vous crame. Se crame. Tout ça pour quelques billets. popularité → à peine 5, ombre qu’on oublie trop souvent, même pas une muse, celle qui sert de remplacement, réchauffer un instant le lit des grands, ce qu’elle ne sera jamais. Pourquoi s’y intéresser ? groupe → 0 minutes maintheme → lorelei moodboard → maybe avatar → lalisa manoban. et ton travail ? → Frances elle aurait voulu faire autre chose, décrocher les étoiles, actrice dans des films en noir et blancs ou bien chanteuse dans un cabaret. Frances elle aurait voulu autre chose, un truc un peu moins sale, un peu crade, un peu moins dur. Frances peut être qu’elle aurait voulu devenir vendeuse, dans une jolie petite épicerie, tablier noué autour de la taille, un mari pour regarder, rigoler, la reprendre sur ses erreurs de calcul. Frances elle a raté un truc, quelque part, elle pensait pas qu’elle finirait comme ça, à attendre sur le trottoir, talons trop hauts, jupe trop courte, rouge trop rouge pour une femme bienpensante. Avarice des billets verts froissés, glissés dans son porte-jarretelle pour une passe un peu rapide dans une ruelle, avarice des dollars qui s’entassent, facile ma fille, t’a qu’à te mettre sur le dos et penser à l’Amérique. Prostituée, putain, trainée, salope. Salope. Alors qu’elle efface les traces de rouge qui dépasse, la tête fière, le regard droit. Et alors ? Parfois en plus de ça, y a de la poudre au bout de ses doigts, elle deal sur un coin d’oreiller, propose un autre voyage que l’orgasme, à s’en faire péter les capillaires du nez. new-york et ses buildings → New York depuis toujours, New York elle ne connait que ça, New York prison qui l’étouffe. Elle rêve d’ailleurs Frances, que de son quartier pourri du Bronx, de sa chambre de bonne sous les toits, des mêmes rues qu’elle arpente chaque soir. Elle rêve d’ailleurs, ne serait-ce qu’à l’autre bout de la ville, sortir un peu, sentir la liberté. New York comme une putain de cage, qui lui serre la poitrine, elle n’arrive plus à en voir les possibilités. la fabrique → La Fabrique c’est autre chose, un univers qui ne la concerne pas, qui ne la concernera jamais que de l’extérieur. Frances elle en entend les rumeurs, de ce qu’on lui raconte entre deux ébats, de ces artistes qui viennent se perdre entre ses bras. Curieuse, un peu, amatrice silencieuse de l’art, elle voudrait parfois se perdre là-bas, des idées stupides que son avenir changerait, qu’on l’accepterait. Tu parles gamine, retourne dans tes rues, dans tes bars, dans ta vie pourrie. La fabrique c’est quoi ? C’est tout ce qu’elle ne sera pas. l'encre de tes mains 1935 ; certaines n’avaient jamais vu la mer Ema, elle avait à peine 16 ans quand on lui a dit de faire sa valise et de monter dans un bateau avec ses sœurs. Ema elle a pas vraiment comprit, le cœur gros, malade pendant le trajet, les larmes sur les joues jusqu’à la côte Américaine. Ema elle n’avait jamais vu la mer, enfermée dans un petit village perdu, famille trop nombreuses, parait que c’était pour le mieux. Un mari de 15 ans son ainé qui l’attend sur le quai, pas vraiment romantique, non pas vraiment. Elle ferme les yeux Ema, le soir, pense au Japon, à ses sœurs encore là-bas, trop jeunes pour prétendre devenir mères. Elle est placée comme domestique dans la maison des Fletcher, à s’occuper de madame, les yeux qui louchent sur Irwin, le plus âgé des enfants, le rêve américain en chaire et en os. Elle sait pas trop comment ça s’est fait Ema, quand Irwin lui a passé la bague au doigt. Pas vraiment légal. Pas du tout même. Une honte, une disgrâce. Japonaise sans éducation, servante sans futur et l’héritier de la maison. Vrai conte de fée, qui tourne un peu trop vite au vinaigre. 1940 ; new york new york Y a le ventre d’Ema qui s’arrondit, bientôt ça sera trop visible et tout le monde le saura. Alors ils font leurs bagages Irwin et Ema. Ils font leurs bagages et partent un peu trop vite, un peu trop loin, de San Francisco à New York, paraitrait que le rêves se réalisent là-bas. C’est là que Frances voit le jour, jolie poupée métisse au rire qui met des étoiles dans les yeux de ses parents. Promis Frances tout ira bien que lui promet Ema, quand elle serre sa fille dans ses bras. 1950 ; when a good man goes to war 25 juin 1950 et les trompettes qui sonnent, à peine 5 ans après la fin de la dernière c’est en Corée que la guerre fait rage. Il a les médailles sur son uniforme Irwin, peut pas dire non, refuser. Il a toujours tout donné pour son pays Irwin. Il donnera surement sa vie. Il embrasse ses deux femmes, l’une sur le front l’autre sur les lèvres. Ca sera vite finit qu’il promet avant de fermer la porte derrière lui. Irwin parti les rancœurs se font plus tenace, les restes de Pearl Harbor qui pourrissent les cœurs des compatriotes, les regards dégueulasses qui trainent sur les jolis visages étrangers d’Ema et Frances. 1951 ; juste des cendres Mars 1951, les Américains reprennent Seoul aux Chinois, ça ne se fait pas sans perte. Dans le lot Irwin. Rose rouge qui s’étale sur sa veste, le corps est renvoyé à San Francisco à sa famille. Ema n’a le droit qu’à une lettre. Papa est parti, ça fait mal au cœur, quand tout s’effondre. Château de carte détruit par une bourrasque dégueulasse, c’est le début de la chute libre. 1953 ; reckless youth Fran elle est en équilibre, moitié américaine, moitié japonaise, gamine insouciante, feu follet du quartier. Sa mère ne sait jamais vraiment où elle est passée, garçon manqué qui se bat un peu trop souvent pour empêcher de se faire rejeter. Ema abandonne, sa fille ne sera jamais comme elle, jolie épouse, jolie veuve, jolie dans la détresse, à faire les poubelles pour trouver de quoi manger, les petits boulots qui s’enchainent sans vraiment réussir à les garder. Elle a l’accent trop prononcé Ema, malgré l’aide de sa fille, elle n’y arrive pas. Et puis Fran qui comprend pas, pas encore, pas vraiment. Fran insouciante, de cette jeunesse qui se laisse porter par le vent. 1955 ; hey lolita hey 15 ans, le rouge sur les lèvres, pour faire comme maman. 15 ans, de sale gosse elle devient jolie fille, petite poupée de porcelaine aux genoux élimés. Fascination pour le reflet que lui renvoi le miroir, Ema lui dit de bien se tenir, elle n’y arrive pas. Fran elle rêve d’ailleurs, elle rêve d’espoir. Fran elle se promet qu’elle ne finira pas comme sa mère, qui s’oublie le soir, dans un verre de trop de gin, cigarette coincé entre les lèvres. Lolita, jolie Fran, poupée qui fait tourner les têtes et les cœurs, encore trop de vulgarité sur la langue, mais elle apprend à se contrôler. 1960 ; red lights quand Ema tombe malade, usée, maman cassée, maman qui pleure le soir, le portrait d’un jeune homme en uniforme serré contre son cœur. Quand Ema se meurt, malade d’amour, malade se chagrin, trou dans le cœur, Fran se décide. Elle a jamais fait d’études Fran. Jamais réussi quoi que ce soit si ce n’est enchainer les autres, les hommes, colliers de perles et bricoles qu’elle entasse parfois. C’est là où elle rencontre Aldous, un soir au coin du bar. Aldous lui promet monts et merveilles, Aldous lui promet qu’il sait comment l’aider. Alors elle prend sa main Fran, elle accepte le marché, les talons volés à sa mère sans que celle-ci ne s’en rende compte, trop jeune pour un métier vieux comme le monde. Tu rencontreras des artistes tu verras princesse quand Aldous efface le rouge qui dépasse sur ses lèvres. Alors elle y croit Fran. Putain ce qu’elle y croit. 1966 ; drôle d’oiseau comme un bug dans le système, quelque chose qu’était pas vraiment prévu. Comme un bug qui s’appelle Louie. L o u i e. Fais gaffe à ceux qui reviennent lui avait conseillé Aldous. Pourtant elle s’est pas méfié. Louie elle l’a laisser entrer, encore & encore, partager des secondes ou des heures sa petite chambre de bonne. Je t’aime soufflé entre deux étreintes, comme un mensonge qui se glisse. Une flame en hiver, éviter le précipice. je t’aime entre deux rails, entre deux spleen, entre deux râles. Putain Fran on t’avait pourtant dit. Tout ça c’est interdit.
au-delà des apparences pseudo/prénom → baalsamine ou zi c'est en roue libre, fais-toi plaisir, parle de toi →que dire ? cassos à plein temps, j'ai élu domicile dans une poubelle, mais bon on survit comme on peut. C'est beau ici. Trop même. (mais bon j'arrête de baver après y en a qui vont prendre la grosse tête toussa) crédit(s) → solosands.
Dernière édition par Frances Moss le Lun 13 Aoû - 18:27, édité 11 fois |
| | | Adam Ackerman
varoom ! rumeurs : 221 venue : 20/06/2018 faceclaim + crédit(s) : sprouse + fayrell la déesse. autre(s) compte(s) : mae monroe, miguel vargas, tarek essam et pierrot rose. ♡ dollars : 4952 réputation : métier : photographe érotique, sans vulgarité ni visions crues - seulement le sublime des actes impardonnables. habitation : queens, un petit appartement abordable.
personne ne me touche, personne ne s'approche de moi. mais vous vous m'avez touchée si profondément putain je n'arrive pas à le croire et je n'arrive pas à l'être autant.
| | | | Louie Graves
campbell's soup cans rumeurs : 403 venue : 10/06/2018 faceclaim + crédit(s) : aaron paul + oim autre(s) compte(s) : kurt apreleva dollars : 5188 réputation : métier : artiste à ses heures perdues, âme égarée éduquant ses démons par quelques coups de pinceaux sur une toile. habitation : nyc, le bronx.
rp en cours | beldam, arthur, frances, mae.
rp terminés | mae.
| Sujet: Re: le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs Dim 12 Aoû - 15:59 | |
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| | | Frances Moss
triple elvis rumeurs : 31 venue : 11/08/2018 faceclaim + crédit(s) : lalisa + kane + solosands autre(s) compte(s) : // dollars : 4318 réputation : métier : dealeuse de chair, vendeuse de rêve, poussière de fée au fond des poches, extase du bout de ses lèvres habitation : le bronx depuis toujours, une chambre paumée sous les toits
| Sujet: Re: le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs Dim 12 Aoû - 17:11 | |
| @Adam> et moi alors heureuse d'avoir (enfin) craqué oups. @Louie> c'est toi qu'est fab mon vieux heureuse de te faire plaisir, j'espère sincèrement que la suite te plaira du coup je continue de ce pas |
| | | Louie Graves
campbell's soup cans rumeurs : 403 venue : 10/06/2018 faceclaim + crédit(s) : aaron paul + oim autre(s) compte(s) : kurt apreleva dollars : 5188 réputation : métier : artiste à ses heures perdues, âme égarée éduquant ses démons par quelques coups de pinceaux sur une toile. habitation : nyc, le bronx.
rp en cours | beldam, arthur, frances, mae.
rp terminés | mae.
| Sujet: Re: le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs Lun 13 Aoû - 19:02 | |
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| | | Paul Bellegarde
triple elvis rumeurs : 63 venue : 23/07/2018 faceclaim + crédit(s) : Eddie Redmayne + hoodwink dollars : 4457 réputation : métier : photographe habitation : Greenwich Village, Manhattan
| Sujet: Re: le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs Lun 13 Aoû - 20:30 | |
| Toi - la meilleure pour ce perso je crois!! |
| | | Pierrot Rose
varoom ! rumeurs : 47 venue : 12/08/2018 faceclaim + crédit(s) : landry jones + kane la reine. dollars : 4362 réputation : métier : marionnettiste qui se voudrait reconnu, qui se voudrait sur la piste aux étoiles. marionnettiste jugé comme enfantin, qui jamais ne donnera vie à ses pantins. artiste raté qui profite de l'argent d'un autre, enchaîne les petits métiers sans lendemain. habitation : une chambre de bonne dans le bronx.
procréer : l'acte le plus significatif de la nature est le plus irrationnel de la nature puisque l'on procrée sans se soucier nullement de l'avis du « futur abandonné au monde ».
| Sujet: Re: le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs Mer 15 Aoû - 15:58 | |
| la cour des grands cette fiche est géniale, tu m'as fait apprendre des trucs que je savais pas - puis encore merci pour le livre de julie otsuka. je valide avec plaisir bien sûr, hâte de vous voir en action avec louie - puis on se fera des soirées dans nos chambres de bonnes péraves. marche à suivre→ Mes félicitations membre parfait à en devenir, maintenant que tu as passé le plus dur, il ne reste que de la paperasse à faire pour la suite. Tu vas pouvoir demander des liens et aussi venir squatter le flood sans aucune gêne ! Si tu souhaites créer des pré-liens et des scénarios, c'est dans cette zone que ça se goupille. On te souhaite un très bon jeu, et on t'embrasse très fort. |
| | | Adel Essam
varoom ! rumeurs : 48 venue : 18/07/2018 faceclaim + crédit(s) : riz ahmed + hoodwink autre(s) compte(s) : freddy nollekens & arthur vargas dollars : 4437 réputation : métier : dessinateur animateur, à la tête de la Essam's Brothers Compagny. Spécialisé dans le cartoon transgressif. habitation : /
RP EN COURS :
TAREK | JOLENE | WANDA & TAREK | ERWIN
| Sujet: Re: le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs Mer 15 Aoû - 17:31 | |
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| | | Frances Moss
triple elvis rumeurs : 31 venue : 11/08/2018 faceclaim + crédit(s) : lalisa + kane + solosands autre(s) compte(s) : // dollars : 4318 réputation : métier : dealeuse de chair, vendeuse de rêve, poussière de fée au fond des poches, extase du bout de ses lèvres habitation : le bronx depuis toujours, une chambre paumée sous les toits
| Sujet: Re: le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs Mer 15 Aoû - 18:12 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs | |
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