nom → okonkwo, bribes de soleil dans des syllabes précieusement articulées. un nom qui fait peu à peu son apparition, un nom que nora garde contre sa poitrine et qu'elle hisse sans trop d'efforts. un début de couronnement silencieux.
prénom → nora, essence de lumières. princesse nora, enfant nora, qui s'est toujours demandé ce que ça voulait dire d'être quelqu'un. si ça voulait juste dire qu'il faut s'arracher le coeur, ou si c'était rien qu'une question de chance.
âge → la trentaine naissante, nora qui s'alarme sur sa "vieillesse" nouvelle. elle les guette, les rides, elle les menace si elles oseraient apparaître.
date et lieu de naissance → enracinée à brooklyn depuis un certain 8 décembre. ses parents se sont échappés du bronx de justesse, évitant à nora la vie de poussière qui lu était originalement promise.
métier → l'idée était de se faire reine devant les caméras. en devenant
mannequin, elle ne s'était jamais forgée d'immenses espoirs, mais n'a jamais baissé les bras face à son propre reflet. taille moyenne, peau délicieuse et regards gorgés de scintillements. nora est une étoile différente.
situation maritale→ insaisissable. incapable de se stabiliser le cœur, nora est sur le point de s'envoler à tout moment. elle n'est fidèle qu'aux flashs des appareils qui embrasent son corps.
orientation sexuelle → quelle tragédie de devoir brider les sentiments. ne sachant vraiment où donner de la tête, la jeune femme se laisse emporter par les courants émotionnels, sans avoir à choisir une direction.
traits de caractère → têtue, indépendante, autonome, taquine, déterminée, rancunière, chaleureuse, audacieuse, piquante, courageuse.
popularité →40. bruitages persistants, auxquels nora tient particulièrement. elle s'accroche aux murmures, pour ne jamais faire disparaître son nom.
groupe → 10 minutes.
maintheme → ( the thrill is gone ) moodboard → ici.
avatar → lupita nyong'o.
il faut que tu nous en parle, de ton art ! → briller plus fort que les lumières. couvrir les magazines, devantures, esprits. terrifiée à l'idée de disparaître, nora persiste à s'imposer. devenir mannequin, c'était exposer son corps aux flammes; maintenant, elle s'en habille sans crainte. elle sait qu'on lui plante des couteaux de colère dans le corps pour des histoires de couleurs qui n'ont
rien à faire là. princesse de marbre, sensibles qu'aux flashs et aux clichés épousant son corps.
new-york et ses buildings → nora elle est implanté dans new york. elle ressent la lassitude habituelle de quelqu'un qui s'est épuisé dans le même endroit pendant des années - mais d'un côté, il y est partiellement attachée. new york est la scène de son rayonnement à elle, là où elle pourra enlacer les gloires nouvelles. elle s'en ira, sûrement, un jour ou l'autre. quand son nom lui permettra de décrocher les étoiles de n'importe quels cieux.
la fabrique → une admiration muette, effacée. nora se détache un peu du reste tout en en faisant part. elle aime bien l'atmosphère de la fabrique, le regroupement d'artistes qui veulent se sentir exister. elle a l'impression d'appartenir à quelque chose. warhol, elle n'en pense rien. elle comprend vaguement ce qu'il est dans les vastes étendues artistiques. elle voit la fabrique comme son refuge et n'a jamais vraiment cherché à lui tourner autour. mais il y a aussi des relents de gratitude envers l'homme-désordre. peut-être qu'elle serait restée invisible à tout jamais si elle ne s'était jamais noyée dans les flots artistes.