(( bic médium ))

nom → matsuda qui vient de loin - qu'on agresse et charcute,  qu'on abandonne toujours à la fin. qu'est pas forcément toujours bien vu - qui sonne trop jaune pour une amérique trop bleue et rouge. prénom → keiko pas souvent prononcé en entier, key pour faire plus court et simplifier - pour éviter les roulements d'yeux et les écorchures. enfant de grâce ça veut dire - ils savent pas trop. âge → 25 ans jeunesse plein les poumons et la gorge et pourtant on jurerait qu'elle en a trente de plus à l'intérieur - en grand écart entre la fougue terrifiante et la fatigue abominable. date et lieu de naissance → 2 juin 1942 en arkansas mais elle en a rien vu et sa mère non plus - juste le camp jerome et ses bâtiments militaires tristes à mourir, pseudo-foyer qu'aucun d'entre n'a choisi et qu'ils ont tous détesté. métier → peintre secret, monstre de rage et de douleur - un art enflammé, boursoufflé. exutoire et escapade keiko se fait diables et démons sur fond de rouge vermeille et de noir charbon - n'en montre que trop peu pour qu'on sache.    situation maritale→ divorcée depuis peu - parce que les abus ont commencé à faire grincer des dents, parce qu'elle a osé au moins une fois. l'intérieur en miettes, en compote - tellement de bleus sous le caraco qu'on la confondrait avec une nébuleuse. orientation sexuelle → amour sans exigences et énorme, énorme - tellement qu'il fait mal. elle aime fort et loin mais les hommes ils lui font peur avec leurs grandes mains et leurs mâchoires carrées et les femmes elle les trouve souvent trop belles pour oser leur sourire et les regarder franchement. traits de caractère → douce, discrète, craintive, secrète, menteuse, hypersensible, usée, serviable, rageuse. popularité → infime dix-neuf c'est à peine si on sait qu'elle touche aux pinceaux - son nom sur quelques bouches juste pour le japon dont il vient, pour son père, pour un couple qui a fait du bruit. les canevas sous cadenas. groupe → cinq minutes. maintheme → ラビリンス. moodboard → けいこ. avatar → hyunji shin.

il faut que tu nous en parle, de ton art !  → c'est un secret, c'est un oh oui je - des fois je peins balbutié en sous ton. elle ne montre rien, elle n'expose rien - elle peint fort mais elle peint fort pour elle et pour sa tête et son coeur qui certains soirs vont si mal qu'elles voudraient les broyer tous les deux. mais quand on voit - quand peut-être elle oublie de ranger les toiles à demi commencées, on s'arrête. elles ont rien de doux, rien de tendre comme elle, rien de cotonneux. des coups de pinceaux rageurs - énervés, violents, hurlants. des tâches et des traits en diagonales. des visages de femmes gribouillés, floutés au gris anthracite. des éclaboussures de bleu, vert, jaune et violet. des trois noirs, des qui avalent la toile toute entière. des gerbes de flammes dans lesquelles dansent des silhouettes tordues. son art c'est sa colère, sa rancoeur. quelque fois sa peine - des torrents de larmes et des peaux grises. ses hontes, ses fantasmes - des joues rouges, des éclats psychédéliques. son art c'est elle - c'est elle pour de vrai, c'est elle de dedans. des monstres, des inspirations japonaises. quelques fois surchargé et quelques fois minimalistes ou absurdes parce que la vie est absurde parce que l'existence est absurde,  surchargée ou minimaliste (vide). et il frappe - il claque. il fait se prendre une bourrasque d'émotions dans la gueule - véritable capharnaüm.

new-york et ses buildings → new-york - new-york est intimidante. grande et belle perchée sur ses lumières et ses grandes affiches de cinéma et new york - new york la fait rêver. new-york la berce la nuit sur le balcon quand elle est seule à ne pas dormir - des sons d'ici, ceux d'un groove étouffé dans les bars, ceux des voitures et des gens qui descendent vivre en bas dans les rues pendant qu'elle reste en haut à s'imaginer. new-york la bouffe, la dévore. l'étrangle et la serre - les gens parlent trop fort ici. l'effraie certains jours mais elle a appris depuis que c'est l'amérique toute entière qui la terrifie. l'excite et la rend ivre de joie. new-york - new-york lui fait faire des loopings comme en amour et quel amour.

la fabrique → est-ce qu'ils savent vraiment, eux, qu'elle existe - elle croit pas. ses pieds vont tout seuls jusqu'à la fabrique - s'y sentent bien. ça grouille, ça pullule d'artistes de 0 à 100 sur l'échelle de la renommée et qu'ils sont beaux, à être eux comme ça. keiko les imprime quelques fois sur ses toiles, la regarde boire les pigments. se fait dame silence - se cache. on ne la dérange jamais - trop sereine trop tranquille pour qu'on gâche tout. petite dans leur grand monde - absente à beaucoup de leurs soirées. apeurée - et si c'était pas mon monde à moi et s'ils pensaient du mal de moi. warhol - warhol comme une icône divine ici et keiko lui admet le génie et la fantaisie, moins ses paroles sans filtres et ses quelques airs arrogants mais finalement - finalement il a le droit de l'être lui.

OUI OUI OUI. ta fiche c'est une douceur incarnée, key c'est l'amour de ma vie, on va faire des jolies choses et t'inquiètes que tu passeras sous mon objectif ma doucette. une tuerie encore une fois.

marche à suivre→ Mes félicitations membre parfait à en devenir, maintenant que tu as passé le plus dur, il ne reste que de la paperasse à faire pour la suite. Tu vas pouvoir demander des liens et aussi venir squatter le flood sans aucune gêne ! Si tu souhaites créer des pré-liens et des scénarios, c'est dans cette zone que ça se goupille. On te souhaite un très bon jeu, et on t'embrasse très fort.