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| Sujet: Unconcerned, but not indifferent. Mer 20 Juin - 20:40 | |
| Minghelli, Dante nom → Minghelli, une famille qui a pour fief Menton depuis des siècles, tantôt italienne, tantôt française, avant de s'éxiler pour la région parisienne à l'aube de la seconde guerre mondiale. prénom → Emmanuel. Dante est son second prénom qu'il a adopté en nom d'artiste. âge → 33 ans. date et lieu de naissance → Né le 18 décembre 1933 à Menton, d'un père français et d'une mère algérienne. métier → Photographe, il est également peintre, fait du collage et de l'assemblage, il réalise aussi des films conceptuels. situation maritale→ Sans attaches, il préfère rester célibataire pour encore beaucoup d'années. Cela ne l'empêchant pas d'enchaîner les conquêtes. orientation sexuelle → Jusqu'à maintenant, il ne s'est posé aucune question sur la nature de ses attractions (féminines) mais il ne faut jamais dire jamais. L'expérimentation est au centre de son art et de sa vie. traits de caractère → réaliste, logique et direct sont ses trois traits de caractères les plus importants. Il évite ses sentiments les plus profonds et ceux des autres, il les considère comme des bagages inutiles et encombrants. Impatient, têtu, authentique, aventureux, analytique, casse-cou, spontané, indépendant et turbulent font aussi partie de sa palette émotive. popularité → 75/100. groupe → 15 minutes. maintheme → ici. moodboard → ici. avatar → Tahar Rahim. il faut que tu nous en parle, de ton art ! → L'art commence très tôt pour Dante. L'expérimentation est, comme on l'a dit plus tôt, au cœur de son travail. Son père, retraité de l'armée, exilé de la ville de ses ancêtres, décroche un travail de tailleur dans une maison parisienne du deuxième arrondissement. Il travaille très dur pour se faire respecter, malgré la guerre et l'invasion de Paris, et demande à ses enfants de l'assister, pour couper, assembler, coudre. Ce qui laisse un souvenir impérissable au petit Emmanuel qui, inconsciemment, amènera toujours un petit indice de son passé de couture dans son travail actuel. La guerre terminée, sa majorité atteinte et son baccalauréat en poche, il s'inscrit à l'ENSAD de Paris et se montre doué quoi que difficile à rentrer dans le rang et à obéir. Il quitte l'école avant même d'obtenir un quelconque diplôme mais après avoir acquis de nombreuses techniques artistiques. Il fréquente le Louvre presque tous les jours pour dessiner de nombreuses scènes de touristes et amateurs d'art parcourant les galeries, une sorte d'art conceptuel avant l'heure. Afin de gagner sa vie, Emmanuel conçoit des dessins techniques pour une compagnie parisienne et se paie un appareil photo avec sa première paie. Il en rêve depuis des années, Emmanuel, de capturer plus précisément, plus instantanément, ce qui l'entoure, ce qui le passionne, ce qui le fait vivre. La peinture américaine, le cubisme, l'Op Art, Yves Klein, Richard Hamilton et Francis Bacon sont ses inspirations et les modèles de l'art qu'il pratique aujourd'hui. La vie nocturne parisienne le fascine et il prend de nombreux clichés de Boris Vian, Juliette Gréco, Serge Gainsbourg et autres Charles Aznavour et entreprend de montrer ses œuvres dans une galerie, qui le fera connaître au tout Paris. Son art prend un tournant lorsqu'il commence à prendre en photos des objets, ou s'amuse à faire des collages en hommage à Richard Hamilton, et expose plusieurs fois à Paris dans les années 60. Il rencontre Andy Warhol pour la première fois en 63 lorsqu'il montrer à la capitale ses Twenty Marilyns, et décide de s'installer aux Etats-Unis quelques années plus tard pour suivre le mouvement minimaliste, tout en veillant à ne pas s'installer dans aucune catégorie. new-york et ses buildings → "New York est un puits sans fond d'inspiration. J'occupe un loft dans Greenwich Village, là où les artistes se retrouvent, et je m'y sens bien. Je prends des photos tous les jours, la vie y est plus urbaine qu'à Paris où les gens sont très guindés. Les filles sont belles, la lumière les met en valeur. J'aime ce style carré des rues, cette géométrie minimaliste et cette grandeur assumée. On se sent comme le roi du monde ici, on peut décider de beaucoup de choses sans qu'on vous juge. Je prends mes décisions sans réfléchir, et New York me le rend bien." la fabrique → Dear Andy, J'ai encore en mémoire tes vingts Marilyn présentées le mois dernier à Paris. Ta technique de sérigraphie m'intrigue. Les couleurs sont si vives et saisissantes. Je regarde les photos prises lors de ton expo, il me semble que chaque Marilyn est différente, je me trompe? J'aimerais pouvoir traverser l'Atlantique pour étudier ta technique. J'ai d'ailleurs entendu dire que tu avais ouvert une fabrique? Comment articules-tu tout ça? Quel est ton but? Je sais qu'un tel projet n'est pas possible à Paris, New York est tellement différent, tellement plus ouvert. Des amis à moi se lancent dans le minimalisme. A mon avis ils sont en total désaccord avec toi, j'aimerais avoir ton avis sur la question. Quand je viendrai à New York, je viendrai te voir dans ta fabrique et on discutera de l'avenir de l'art. Notre discussion de l'autre fois, bien que houleuse et vive m'a fait réfléchir. Je reste convaincu qu'on peut rester indépendant dans l'art et ne jamais rentrer dans une case. Mais tes vues seront toujours commerciales, enfin, j'en ai l'impression. Hâte de te retrouver pour une prochaine conversation. Bien à toi, Dante. l'encre de tes mains Il est minuit, Paris s’éveille.
Paris s’emmitoufle dans un manteau d’hermine, Dante se faufile à travers les lumières tamisées du cabaret Milord L’Arsouille. Ce soir, on attend un certain Serge. Il se réjouit de photographier une nouvelle tête de la vie nocturne Parisienne, que celle-ci monte en flèche vers une carrière pleine d’étoiles ou se crashe avant même d’avoir commencé. En attendant, il s’assoit et commande un scotch avec une goutte d’eau, pour en faire ressortir la saveur. La clope en bouche, il suit du regard une brunette aux vêtements élégants mais très serrés. Il la connaît, il l’a déjà photographié à maintes reprises lors des soirées dans les cabarets, souvent à son insu. Il a une phrase qui lui brûle les lèvres depuis qu’il a aperçu, mais ils n’ont pas encore eu l’occasion de s’admirer en face à face. Elle doit sentir qu’on l’observe. Elle se retourne et fronce les sourcils. Il sait qu’elle a une réputation, qu’elle fricote avec tous les artistes de passage ou de résidence. Mais aussi qu’elle a un sacré caractère, certains appelle ça le féminisme, d’autres, plus arriérés, la qualifie de casse-couilles. Dante, lui, ça l’amuse. Il a toujours un sourire en coin, retire sa cigarette d’entre ses lèvres et évacue sa fumée vers le ciel. “Votre regard est plus perçant que votre objectif”, siffle-t-elle avant de se camper devant la table. Il se retient de quelconque réaction faciale, se permet seulement de l’examiner de haut en bas. “Mademoiselle, vous êtes, de la tête aux pieds, irréprochable.”
Adèle n’aime pas poser pour une photo. Elle a l’habitude de poser nue devant des peintres et des sculpteurs. Elle le fait depuis son adolescence. Une photo, pour elle, c’est trop réelle. Trop cru. Trop tout et pas assez subtil, pas assez imagé. Il la rassure, il est peintre aussi, mais ce qu’il veut c’est la prendre en photo, capturer un instant, une parenthèse dans le temps, sa propre vision qu’il veut peindre sur pellicule. “Je photographie comme je peins. Je transforme le sujet comme un peintre le ferait.” Il l’embrasse, la pousse vers le fond noir sur le mur de son studio. Elle a encore ses gants, ses cheveux remontés en un chignon dont quelques mèches s’échappent. Sa jupe se fond dans le sombre tissu derrière elle. Dante la considère un instant avec attention. Lentement il fait sauter un à un les boutons de son chemiser et retire son soutien-gorge. “Perfection,” murmure-t-il avant d’attraper son appareil. Adèle penche la tête sur le côté, regarde à terre. Elle ressemble à une statue grecque à laquelle il manque les bras et les jambes.
au-delà des apparences pseudo/prénom → Alex. c'est en roue libre, fais-toi plaisir, parle de toi → J'adore les smileys de ce forum. crédit(s) → old money.
Dernière édition par Dante Minghelli le Ven 22 Juin - 13:42, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Unconcerned, but not indifferent. Mer 20 Juin - 21:43 | |
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Mae Monroe
varoom ! rumeurs : 704 venue : 11/05/2018 faceclaim + crédit(s) : pearl liaison + sharkloé. autre(s) compte(s) : adam ackerman et miguel vargas. ♡ dollars : 6404 réputation : métier : performer, plasticien, styliste - tryptique du délire aux pilules acidulées. habitation : manhattan.
tu sais comment c'est, quand tu couches pour la toute première fois avec quelqu'un que tu ne connais pas.
[...]
tu es comme un écran vide.
[...]
soudain tu as, complètement inconsciemment, la possibilité de te montrer — face à l'autre — comme tu aimerais être. et souvent, c'est différent de ce que tu es en fait.
| Sujet: Re: Unconcerned, but not indifferent. Mer 20 Juin - 22:35 | |
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| Sujet: Re: Unconcerned, but not indifferent. Mer 20 Juin - 23:15 | |
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Freddy Nollekens
varoom ! rumeurs : 231 venue : 29/05/2018 faceclaim + crédit(s) : matthias schoenarts + vert alligator autre(s) compte(s) : arthur vargas, adel essam dollars : 5157 réputation : métier : agent d'artiste, dénicheur de talents et faiseur d'étoiles habitation : manhattan RP EN COURS : ALBERTO II | MAE IV
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Alma Ruiz
dr. pepper rumeurs : 154 venue : 30/05/2018 faceclaim + crédit(s) : abrielle stedman -- tweek ✩ autre(s) compte(s) : matsuda dollars : 4912 réputation : métier : poétesse habitation : brooklyn
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| Sujet: Re: Unconcerned, but not indifferent. Ven 22 Juin - 13:58 | |
| la cour des grands Que dire, sinon que ce personnage est parfait et va se fondre sans peine dans le microcosme de la fabrique un photographe qui plus est, ça promet de belles choses ! Au plaisir de te lire et de rp avec toi marche à suivre→ Mes félicitations membre parfait à en devenir, maintenant que tu as passé le plus dur, il ne reste que de la paperasse à faire pour la suite. Tu vas pouvoir demander des liens et aussi venir squatter le flood sans aucune gêne ! Si tu souhaites créer des pré-liens et des scénarios, c'est dans cette zone que ça se goupille. On te souhaite un très bon jeu, et on t'embrasse très fort. |
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| Sujet: Re: Unconcerned, but not indifferent. | |
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