de mots en maux (albert)

nom → Norman, comme le père. prénom → Albert Lawrence. Parce qu'il fallait le prénom du père toujours. Alors Lawrence pour le père et Albert pour le grand-père. Celui qui était un homme bon, un grand homme, il parait. Tu ne l'as jamais connu. Il est mort durant la Première Guerre. âge → Trente-neuf ans. Trente de pas assez, neuf de trop. Les quarante s'approchant de trop. L'impression de vieillir, l'impression d'avoir tout loupé. date et lieu de naissance → T'es né ici toi, à New York un beau matin de mars. Le 20 mars 1927. métier → Tu n'aurais sûrement pas pu faire autre chose. Non, pas avec un père directeur général d'un journal. Pas avec la pression de devoir reprendre le flambeau. Journaliste. Mais, tu n'es pas ce qu'il attendait de toi. La flamme s'est envolée. T'es juste un raté. situation maritale→ Célibataire, t'es parents ont bien essayé de t'arranger un mariage, mais tu es parti à la guerre au même moment. (Trop jeune, qu'un gosse, mais tu voulais aider, tu voulais servir ton pays. Tout n'as été que cauchemars.) Tu as pu l'éviter ce mariage qui aurait été malheureux. orientation sexuelle → Tes parents n'en savent rien, en fait, peu de personne le sait. Sauf les quelques amants qui se sont glissés sous tes draps. Homosexuel. traits de caractère → Calme, désenchanté/désillusionné, perdu, fidèle, rancunier, hanté, attentif, t'étais aussi très curieux, mais, tu te demandes si tu l'es encore. Coléreux, il t'arrives de te perdre dans la colère, dans la brutalité de la vie et d'envoyer tout balader brisant bibelot et objet. popularité → Toi, tu n'as rien, sauf le nom du père. La seule chose qui peut te faire reconnaître. Le fils de... Oui, juste ça. Sinon t'es juste un simple badaud, un inconnu qui marche comme un autre sur les trottoirs de New-York, même les signatures de tes articles ne te permettent pas d’espérer être connu ou reconnu. 10, parce que Norman, une famille riche et bourgeoise. groupe → 0 minutes. maintheme → ... moodboard → ... avatar → Michael Fassbender

et ton travail ? → qAu début y avait tant d’espoir, tant de fierté dans les yeux du père. Au début y avait tant de force, de curiosité. Tu te voyais parcourir le monde. Tu te voyais en haut des tabloïds, le meilleur des meilleurs. Mais, peu à peu, tout s’est essoufflé. Les articles bateaux. Les faits divers. L’écriture qui ne vient pas. L’envie qui disparaît, la curiosité qui se calme. Le journaliste perd ses mots. Le journaliste n’a que des maux. Et tu ne sais même plus si tu aimes ton métier, Albert. Tu ne sais plus si tu veux continuer tout ça. Cette vie inutile. Mais tu ne sais pas. Quoi faire d’autres. Les parents toujours derrière toi. Le père espérant toujours. Et pourtant, il n’y a plus rien. Rien.
new-york et ses buildings → Ta vie natale, cet endroit que tu as très peu quitté. Tu y as fait tes premiers pas, tu y as connu tes premiers émois. Mais, il est clair que de New-York tu connais que le côté plaqué or. Parce que t’es né dans une famille bourgeoise. Parce que tu n’as jamais foulé les rues salles. Tu n’as jamais cherché à voir autre chose que la vue d’en haut. Et pourtant… Tu l’as quitté cette ville. Tu as pu en découvrir d’autres. Ensevelies sous les débris et sous les corps. Seul moment où tu t’es envolé d’ici. Quelques années de trop. Pour ne plus rêver. Ici. Tu aimes et tu détestes. Mais, est-ce vraiment plus vert ailleurs ?
la fabrique → L’art. Tu ne t’y es jamais intéressé. Tu n’y as jamais rien comprit. Tu te rappelles des expos avec tes parents. Des tableaux incertains. Et ça…ça tu ne sais même pas si s’en est. Peut-être. Qui es-tu pour le juger ? En tout cas, tu n’as pas vraiment d’avis sur cet endroit. Tu écoutes les ragots, lis les journaux. Découvre du vrai et sûrement beaucoup de faux sur cet endroit de mille couleurs où les artistes s’entassent. Peut-être est-ce bien. Pour se découvrir, pour avancer, avoir des avis. Oui, peut-être… Mais les nouvelles images, les nouvelles sculptures, les couleurs, trop vives, trop fortes… L’art. Tu n’y connais rien et tu ne sais pas si tu aimes…

oh le pauvre chatoooon. il m'a fait giga de la peine, et le coup de participation à la seconde guerre je trouve ça cool. hâte de voir comment tu vas exploiter ça inrp du coup !

marche à suivre→ Mes félicitations membre parfait à en devenir, maintenant que tu as passé le plus dur, il ne reste que de la paperasse à faire pour la suite. Tu vas pouvoir demander des liens et aussi venir squatter le flood sans aucune gêne ! Si tu souhaites créer des pré-liens et des scénarios, c'est dans cette zone que ça se goupille. On te souhaite un très bon jeu, et on t'embrasse très fort.