sebastian stan → william kennedy

iris cobblepot → Iris belle Iris. Ces quatre lettres sont inscrites au fer rouge sur son esprit. Iris, divine Iris. C'est la personne de ses rêves, mais également la personne de ses cauchemars. Une muse, avec sa longue chevelure doré et son rire qui pourrait faire succomber plus d'un. Il l'aime Iris, et ça c'est une chose qu'il sait depuis le début, depuis qu'il allait traîner chez elle. Il se souvient de tous les instants qu'ils ont ensemble, de leur enfance où ils étaient trop pur et trop innocent, au jour où ils se sont embrassé pour la première fois. Ils se souvient de cette manière qu'elle a de se gratter l'avant bras droit dés qu'elle est nerveuse et de cette manière qu'elle a de rougir dés qu'il lui disait qu'elle était belle. Il a toujours cru en elle, en son talent. Cette femme, c'est tout pour lui. Et ils étaient là, deux rêveurs, rêveurs idiots. Il l'a embarqué Iris, et ils sont parti, un sac sur les épaules pour finalement atterrir ici à New York, grosse pomme, ville pleine de vie, melting pot artistique. Ils ont commencé à réellement construire leur vie, ils étaient fauchés mais ça importait peu car ils étaient ensemble. Ils se sont promis, promis que ça serait eux contre le reste du monde, eux contre tout et n'importe quoi. Ils se sont promis, yeux dans les yeux, que même si ils étaient fauchés ça importait peu, tant que le peu d'argent qu'ils rapportaient était dû à leur talent. Ils se démenaient, tous les deux, ne vivaient que pour ça. Ils allaient aux expositions, aux vernissages, se sapant dans les friperies pour paraître un peu plus classieux. Ils étaient dans la merde, ils manquaient de se faire virer de chez eux presque tous les mois car ils étaient pas foutu de payer le loyer, mais c'était pas grave. Parce qu'ils étaient ensemble. Et même si ils devaient vivre sous un pont, ça irait, car ils étaient ensemble, et c'était cette promesse qui leur permettait de continuer de rêver, qui les faisait se pousser mutuellement. Parce qu'ils croyaient en l'un et en l'autre, en le talent de l'autre. Ils étaient toujours au premier rang de l'autre lorsqu'enfin, ils avaient l'opportunité de pouvoir présenter leur talent aux autres. Ils étaient fier, fier de se dire en couple, fier de cette vie même si elle n'était pas pleine d'argent.
Mais Iris, sa promesse elle l'a brisé. Elle l'a brisée le jour où cette plume a glissé sur ce papier, inscrivant son nom sur ce contrat. Elle aurait dû le lire ce contrat Iris, mais elle était trop excité, trop heureuse alors elle s'est précipité. Précipité telle une sotte, acceptant ce que la 20th century fox avait à lui proposer. Elle pensait bien faire, parce qu'elle, elle aimait le théâtre, et elle voulait en vivre, elle voulait les sortir de leur merde, elle pensait qu'ils pourraient être heureux comme ça. Puis finalement, du jour au lendemain, elle lui a glissé entre les doigts. Elle est partie en tournage Iris, puis suite à ça, il ne pouvait plus la voir. Occupée, elle n'était plus disponible. Il y avait toujours cette place réservée à ses shows, place qui s'est retrouvée vide. Ils gardaient contact, s'écrivant lettres sur lettres, et lui, ils se voyaient encore en couple avec la belle. Parce que y avait pas d'autres possibilité. Il devait juste prendre son mal en patience. Puis un jour, il a été invité à une avant première, alors il est venue. Il s'est ruiné, achetant un costume particulièrement cher et un bouquet de pivoine qu'il savait, elle aimait tant. Et il était là, à l'attendre, à espérer qu'elle vienne. Elle est venue, mais lorsqu'il l'a vu au bras d'un autre, son monde s'est écroulé. Soudainement, il était le bon ami, le meilleur ami, et cette histoire qu'ils avaient vécus de plusieurs années avaient disparu, effacée d'un revers de manche. Ca l'a détruit, parce qu'il a comprit, il a comprit que cette promesse avait été brisée, que ce qu'ils s'étaient dit étaient mensonge, du moins pour elle. Alors il est parti, et il n'a plus jamais donné signe de vie. Il s'est investi dans son art, plus que personne. Il travaillait, encore et encore, à faire saigner ses doigts sur son instrument. Puis finalement, ça a commencé à payer. Le voilà, qui commence à gagner un peu plus d'argent, le voilà qui se fait doucement et gentiment remarquer. C'est encore qu'un murmure dans les rues de new york, mais il commence à avoir le luxe de pouvoir refuser des shows parce que ses poches se remplissent, peu à peu. Puis y a eu ce soir, ce soir là, à la fabrique. Ce soir où il se présentait sur scène, où il l'a vu, dans le fond de la salle. Elle était là la divine, elle était là belle Iris. Après des années d'absence, elle refaisait surface, discrètement. Cette nuit là, ils l'ont fini ensemble, l'haleine puant l'alcool, souillant les draps de soie de la belle, tandis qu'il redécouvrait son corps à elle, ce corps qu'il vénérait tel la déesse qu'elle est à ses yeux. Pourtant, il est parti. Le lendemain matin, récupérant ses fringues. Mais il les a vu, toute ces bouteilles vides qui s'entassaient dans la poubelle, ce cendrier débordant. Il a comprit. Il a comprit ce matin là. Mais au lieu de l'aider, il est parti. Il a disparu, s'envolant comme elle l'avait fait. Il n'a pas creusé. Pourtant, iris a besoin de lui. Elle refuse de l'admettre, elle refuse de lui dire qu'elle a un problème, elle prétend être heureuse, mais il la voit, c'est pas la iris qu'il a connu. Cette flamme de passion dans ses yeux bleus a disparue. Il veux la sortir de cette situation, il s'accroche encore à l'espoir de pouvoir l'avoir pour lui, lui et lui seul. Il espère être plus, ne pas être cet amant d'une nuit, inconnu dés que le jour se lève. Et il est plus que ça pour elle, mais elle, elle peut pas être vue avec lui. Parce qu'elle, elle joue sa réputation. Parce qu'elle, elle est officiellement en couple aux yeux du monde. Mais lui, il est prêt à la sauver, seulement la question demeure : est-elle vraiment prête à être sauvé ? Plus encore, est-elle vraiment prête à sacrifier cette carrière ?

mae monroe → dix ans. dix ans qu'il la connait mae. il l'a connu dans tout ses états, il l'a même connu sans ses artifices qui font d'elle ce qu'elle est. parce qu'il a connu allen, simplement allen. ils partageaient le même palier, probablement première personne connue lorsqu'il débarque ici à new york. des années, à rire ensemble, à partager des soirées à trois aux côtés d'iris, à s'échanger des choses manquantes dans le placard de l'un et de l'autre. ils étaient bien, tous les trois. mais les choses ont changés, et mae s'est faite repérée, puis ce fut au tour d'iris. et le voila qui s'est retrouvé seul, seul avec lui même. mais le temps est passé, et mae il l'a retrouvé maintenant qu'il fréquente la fabrique. il a pu renouer, et il retourne peu à peu aux bases. et maintenant, il a besoin de mae. c'est même un besoin vital, parce que y a qu'elle qui peut lui expliquer les choses. y a qu'elle qui peut dire ce qu'iris peut pas. y a qu'elle qui peut hurler à l'aide pour la blonde. y a qu'elle qui peut l'aider à la sauver de ce tourbillon dans lequel sa muse est enfermée.