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 m'arracher la peau → freddy

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Mae Monroe

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[...]
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MessageSujet: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyMer 30 Mai - 17:33


m'arracher la peau
elle a la démarche qui chancelle, elle a les jambes qui font du coton sur le sol - elle a ses talons entre ses mains et le rire facile qui vient éclater contre les murs. il est plus d'une heure, et dans le couloir de l'immeuble elle voudrait encore danser, encore s'enrouler autour de nuques, encore se laisser aller - se perdre dans des couleurs encore jamais inventées. elle s'en est enfilée des verres, elle s'en est vidée des bouteilles, elle a même laissé son nez se dégueulasser avec de la poudre. son maquillage pourtant jamais ne bouge - mae qui se donne un air de poupée plastique intouchable, que seules les flammes sauront faire fondre. elle inspire, expire, sent l'air passer dans chacun de ses organes, elle voudrait s'en fumer une de clope. le paquet est vide, elle peste avant de le remettre bien au fond de son sac - à chaque pas elle menace de se prendre sa robe entre ses jambes, d'un violet aberrant, quasi-dégoûtant, un bosquet de lavande sans odeur. elle lève les yeux - devant elle une ombre connue, reconnue, l'agent chez qui elle laisse ses ongles manucurés valdinguer d'un bras à un autre, d'une jambe à une autre, tirant chez lui diverses expressions encore jamais croisées. elle voudrait dire, voudrait parler - mais rien ne fait sens dans son esprit embrumé. elle voudrait en faire des belles mae, dégueuler des poèmes comme une pluie soudaine - elle voudrait gérer les mots, les vrais, ceux qui sont beaux. en attendant, elle vacille, elle papillonne, rattrape freddy, se tient à son bras, vole un baiser - un autre parmi des milliers, cette nuit va encore se ponctuer sous des plaisirs coupables, elle le sait.

ni naïve, ni totalement stupide, mae se laisse porter, se casse à moitié la face dans l'ascenseur. son soupir est profond, elle dégage tout ce qu'elle peut avoir dans les poumons.
- j'crève de chaud...
alors qu'elle a déjà pas grand-chose sur le dos, elle dégage déjà à moitié ce qui lui sert de veste - mais aurait plus l'allure d'un vulgaire morceau de tissu. freddy lui il a des papiers dans la main - ça ressemble à des enveloppes bien cachetées, fermées, elle se demande un instant si elle est pas en train de fabuler. alors elle recherche son attention, plaque au mur - laisse quelques morsures maladroites, pas gérées, qui donnent à cette mascarade la dégaine d'une performance dégénérée. une fois devant la porte de l'appartement, elle s'ouvre, elle laisse mae la fermer - mais quelque chose décolle pas, quelque chose va pas. elle râle, demandeuse - brailleuse, mae la grande emmerdeuse.

- p'tain freddy qu'est-c'que tu faaaais.
on devait juste s'entredévorer, pas tout gâcher.
ses talons tombent au sol dans un fracas qui lui démonte les tympans - elle le jure faut qu'elle arrête de boire. elle ment. allen le sait.
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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyMer 30 Mai - 22:08




mae ma belle → Il boit, comme tout le monde, surtout quand il est à la fabrique. C'est une manière de s'intégrer, de percer les défenses des uns et des autres. Il le fait vraiment sans s'en rendre compte, désormais. Il a trop l'habitude désormais. Et il sait que Mae veut s'attacher, qu'à la Fabrique, elle tente autant que possible de ne pas être trop tactile. Ou plutôt, c'est lui qui l'en défend. Même si leur vague relation est un secret de polichinelle dans leur milieu, rien n'empêche d'être discret. Si bien que dès qu'ils descendent du taxi, Mae redevient Mae, et elle veut lui sauter dessus. Ils s'embrassent dans la rue, il la prend par les hanches, la plaque contre la porte de leur immeuble. De son immeuble. Porte en verre, il est une heure passée, tout le monde s'en fiche, d'eux deux, à cette heure là. Il passe la clé dans la serrure, ouvre, puis elle veut l'emmener dans l'ascenseur. Il souffle : " Att..." Avec un petit sourire. Elle reste accrochée à lui, tandis qu'il se ramène vers sa boite au lettre, qu'il l'ouvre. Deux factures, une lettre de sa mère, une autre de son père. Mae lui attrape le bras, le tire vers l'ascenseur. Elle lui vole un baiser, auquel il ne répond pas.
Il regarde la dernière lettre. L'expéditeur est noté au dos.
Royals, lawyers from father to son since 1897. Sa bouche s'assèche, il regarde l'ascenseur qui arrive, Mae qui titube dedans. Il a l'impression que tout l'alcool du monde a quitté son sang, il ne répond plus aux avances de sa partenaire. Non pas qu'il n'en ait pas envie, simplement qu'il est focalisé sur la lettre, qu'il hésite à ouvrir tout de suite. C'est vrai qu'il fait chaud, soudainement le col de sa chemise le serre atrocement, il ouvre un bouton. Ils atteignent le 14ème étage du building. Ils descendent de l'ascenseur, arrivent dans l'appartement, il est derrière elle, à fixer l'enveloppe. Il ferme la porte, pose les enveloppes insignifiantes dans un coin, puis ouvre l'autre.
Et ce qu'il redoutait se produit, évidemment.

Monsieur Nollekens.

Vous êtes par la présente accusé de l'homicide de monsieur Isaak Wagen.
Etant donné les circonstances du décès de monsieur Wagen et la présomption d'innocence qui demeure, mes clients, monsieur et madame Wagen père et mère, ainsi que moi même, nous vous prions de vous munir d'un avocat et de bien vouloir nous rencontrer dans le mois suivant, afin de convenir d'une audience préliminaire au procès, qui aura lieu le plus tôt possible.

Cordialement,

Joseph Royals.


Freddy relit la lettre. Encore,
Et, encore.
Ses yeux s'embrouillent, ses mains serrent le papier. Il comprend pas.
Son coeur se bloque, il va sans doute en mourir. Il a le vertige, il a le sol qui s'ouvre sous ses pieds, une centaine de mètre le sépare du sol.
Il préférerait tomber, tout de suite.


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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyMer 30 Mai - 22:29


m'arracher la peau
elle a la tête à l'envers, les idées qui vont en arrière - elle sent tellement rien mae, qu'elle en oublie son serre-taille qui lui démolit les côtes un peu plus à chaque fois. elle a des idées folles aussi, de celles qui veulent un monde à ses pieds, sous ses talons bien tranchants de quoi faire taire les plus douteux. elle a des désirs pas forcément inavoués, seulement à peine cachés, comme être immortelle et devenir une entité poupée que chacun voudrait. mae qui veut être aimée - mais plus encore, adulée, véritable figure intraitable, impossible à manquer de new-york. elle pourrait tourner sur elle-même, en stupide gamine idéaliste en plein dans le salon, mais le courage n'y est pas - elle sait qu'elle se lattera si fort au sol qu'elle en perdra le reste de dignité au fond de sa gorge. elle recherche l'attention, l'affection - qu'elle n'aura sans doute jamais. alors mae s'étire mollement, fait craquer chacun de ses os qui claque comme une bulle dans l'air, croquée par la main d'un môme. elle porte pas attention à freddy les premières secondes - puis soudain juste lui, plus que lui sous la loupe de ses cils longs comme des aiguilles. elle s'arrête dans ses gestes maladroits, trouve de quoi tenir en s'accrochant à un meuble pas loin - elle est pitoyable mae, un peu comme à chaque retour de soirée. elle inspire profondément, essaie de discerner ce qui a changé - elle en mettrait ses doigts plein de bagues à couper, c'est son teint qui soudain est devenu diaphane, loin du rose habituel, loin de la chair.

- t'as vu un fantôme freddy ? elle essaie la déconne, elle en place un petit rire en coin de lèvres - presque candide tant il cherche à ne pas être profondément mauvais. elle penche sa tête sur le côté, y'a tout un tas de mèches qui se barrent sur ses épaules. freddy est perdu, freddy est plus là, ça la contrarie, ça la laisse sur le bas-côté - elle déteste devenir l'ombre mae.

- hey...
elle essaie de se concentrer, elle met toutes ses forces dans son froncement de sourcils qui pourrait être naturel si elle avait pas autant poussé le vice jusqu'à la jetée. elle baisse ses iris, s'attarde sur le bout de papier - elle l'a donc pas rêvé. elle a envie de se marrer - c'en est presque nerveux ou mécanique. elle se retient, même si ça vibre dans ses cordes vocales.

- ça dit quoi ?
pour que tu m'envoies dans les rosiers.
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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyJeu 31 Mai - 10:20




mae ma belle → C'est surréaliste.
C'est pas possible.
C'est impossible.


Isaak Wagen est une immense star de cinéma. Il a travaillé avec les plus grands de ce monde, Errol Flynn, Clarke Gabel, Hitchcock, Rita Hayworth. Ses plus gros succès sont L'arbre des damnés en 1959, et Vivras-tu pour notre amour, sorti en 1961. Il y a maintenant deux mois, Isaak Wagen a été retrouvé mort, suicidé d'une overdose de médicaments, à son domicile du numéro 153 sur la 14ème rue, au Nord de l'East Village. Il était effectivement très malheureux, et avait déjà évoqué l'idée de mettre fin à ses jours. Freddy Nollekens a été appelé au milieu de la nuit par la suicidé, il lui a indiqué toutes les substances qu'il a avalé, avant de disparaître subitement de la conversation. Freddy Nollekens et sa protégée, Allen Graves, plus connue sous le nom de Mae Monroe ont appelé les secours, puis Freddy Nollekens est allé au domicile du suicidé. Il est arrivé trop tard, Isaak Wagen était déjà mort. La police a insinué qu'il aurait pu s'agir d'un empoisonnement plutôt que d'un suicide. Freddy Nollekens a réfuté en bloc toute accusation. Il n'a effectivement pas tué Isaak Wagen, car il le considérait comme son ami. Par la suite, Freddy Nollekens a été harcelé par les parents d'Isaak Wagen, ils considèrent son influence sur leur fils comme étant été néfaste, ils mettent d'ailleurs en lumière les relations de Freddy Nollekens avec la Silver Factory et ses relations de pédéraste dégénéré avec tout le gratin pop art. Des amis avocat de Freddy Nollekens lui ont assuré que les père et mère Wagen se calmeraient et qu'ils étaient dans l'incapacité de mener un procès contre lui.

Il va aller buter Adam Emertson et John Davis, parce que sont des avocats en carton qui lui avaient promis que cette situation n'arriverait pas.
Il ne peut pas être inculpé pour homicide, c'est impossible, il ne l'a pas fait. Ses mains se crispent de plus en plus sur la lettre, il a la bouche asséchée. Il a mal partout, il peut pas y croire, il peut pas y croire, il a pas tué Isaak, il peut pas être mis en demeure pour un crime qu'il n'a pas commis.
Mae se réveille de inconscience alcoolique. Oui il a vu un fantôme. Il la regarde.
Il est certain que de toute sa vie, il ne l'a jamais regardée de cette manière. Avec autant de vide et de tristesse dans les yeux.
Oh qu'est-ce que ça dit. Il a la bouche pâteuse, mais pour elle, il fait un effort.
" Les Wagen m'attaquent en justice pour le meurtre d'Isaak."
Il pleurera, ça arrivera. Mais d'abord, il reste sous le choc.





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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyJeu 31 Mai - 19:50


m'arracher la peau
freddy est mieux quand il sourit, mieux quand il applaudit, mieux quand il se lève de son siège pour laisser tout son corps s'exclamer suite à l'oeuvre qu'il vient de voir s'étaler sous ses yeux. freddy est mieux en tout point, presque bon sous bien des rapports, gendre idéal qui aurait pu apporter à sa femme toute une tripotée de môme du même gabarit. de ceux qui se font pourrir, pousser dans leurs retranchements pour qu'ils y arrivent - se fassent à cette chienne de vie. pourtant là rien n'y est, aucune lueur ne semble indiquer qu'il est prêt à laisser tomber le manteau, révéler une autre tenue - déjà parcourue. mae ça l'embête, ça l'enquiquine au plus au point, à une telle hauteur qu'il voudrait foutre le bout de papier au feu, laver pourquoi pas l'intérieur de ses pensées, en reprenant le dessus. rien ne saurait être plus grave, rien ne saurait être pire que perdre l'artiste qui ramène, l'artiste qui vend, l'artiste qui fait de l'art et en hurle des combats sourds. sauf que subitement, si cette idée lui paraît la plus merveilleuse, elle s'effondre en un fracas insupportable, si bien qu'elle pourrait s'en boucher les oreilles.

ça fait pas qu'un tour.
ça en fait une bonne quinzaine, de quoi lui filer l'envie de gerber, de recracher tout ce qu'elle a pu avaler - elle s'en souvient même pas, ça lui remettra à l'esprit ce qu'elle a pu consommer, prendre dans sa carcasse décharnée sans sourciller. elle panique, le coeur se fait bloquer, se fait compresser de quoi lui donner un étouffement qui fige sa trachée.
- hein ?
elle a envie de demander si c'est pas une vanne - mais à bien le regarder, à bien prendre plusieurs secondes à détailler chacun des traits, ça laisse à penser que c'est loin d'une comédie tragique aux gestes gigantesques. elle inspire, elle évite de trop bouger, évitant un violent nez cassé - elle préfère se laisser doucement couler contre le mur, les paupières qui se ferment dans une tentative désespérée de trouver un équilibre perdu.
- attends...
attaqué en justice. meurtre. meurtre qui fut suicide. meurtre qui fut la faiblesse d'un homme. meurtre qui fut commit par la main du condamné.
- mais quelle bande de puuuuuuuuuuuutes. mais c'est pas vraaaaai. ses mains passent dans ses cheveux, elle laisse la perruque se dégager d'elle-même, la force du mouvement aura eu raison d'elle. de vraies mèches parcourent son front, ses paumes embrassent ses propres joues.

- mais c'est quoiii çaaaa.
l'arrière du crâne tape un peu, dans d'autres circonstances elle aurait gueulé, elle aurait cherché un calibre de quoi tout faire éclater - des cervelles grises et vides d'un bon sens logique. pourtant les parents désespérés sont les démons d'un déni pourrissant.
- j'arrive plus à réfléchir, j'crois que j'ai trop bu.
elle renifle - elle croit, elle affirme à moitié. elle voudrait se dire que c'est qu'un délire, qu'un cauchemar mal agencé, que peut-être son coma éthylique aura eu raison. mais rien, la douleur dans ses jambes mal foutues est là, le rétrécissement dans ses poumons tout autant - autant que la panique qui donne le tournis, le flottement, la suspension avec des hameçons.
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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyVen 1 Juin - 21:29




mae ma belle → Il se sent vide, creux, trahi, dégoûté, écoeuré, énervé, attaqué, assassiné, triste, triste, triste.
Il se sent trahi, mais par qui. Les Wagen... Ils n'en ont rien à foutre de sa gueule, ils n'ont aucun compte à lui rendre, ils peuvent bien de l'accuser de tous les maux s'ils veulent bien, ils n'ont jamais clamé être des gens biens. Ce sont des juifs désespérément dépassés par la carrière glorieuse et fulgurante qu'a eu leur fils, qui n'ont jamais pardonné à Freddy de leur avoir enlevé leur fils pour le mettre sous les feux des projecteurs. Pire encore, qui n'ont jamais pardonné à leur propre fils d'avoir comme agent un type aussi libéral que Freddy Nollekens.
Il enrage.
Il enrage tellement, il le sait, s'il était marié avec des gosses, jamais il n'aurait de procès au cul.
" Les fils de pute ouai." C'est Mae qui le dit, pas lui. Elle enlève sa perruque, ses cheveux châtains ressortent.
Il reste un moment concentré sur ça, il se dit que tout ira bien.
Il relit la lettre un moment, pour être certain.
Il la serre, en fait une boule, la plus petite possible, il la froisse encore et encore, en se laissant tomber contre le mur. Il enrage, il enrage tellement.
" Putain, putain, putain putain P
UTAIN PUTAIN DE MERDE BORDEL !" Il hurle, en lançant la lettre en boule, le plus fort possible, contre un mur. Il sent les larmes monter à ses yeux.
Il sait qu'il devrait pas pleurer devant une femme.
Ou pas pleurer tout court.
Mais il y peut rien, les larmes montent aux yeux, il a l'impression d'avoir le coeur saigné à vif, que toute sa carrière est réduite à néant, et que son ami, qui cherchait une paix, est mort, pour lui faire vivre un cauchemar.
Un cauchemar.
Il serre les dents et siffle :
"Putain d'merde c'est pas juste."






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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyVen 1 Juin - 22:29


m'arracher la peau
elle essaie de replacer mae, de remettre dans l'ordre ses idées, de caler les souvenirs là où ils doivent être - et ne plus se prendre les pieds dans le tapis. elle reste immobile, recherche à nouveau où se placer, comment prendre de ce qui vient d'arriver - et ce qui aurait pu être simplement une énième nuit au petit matin qui s'oublie, s'étire, s'étire si longuement qu'elle en sent les secondes s'écouler sur sa peau. elle ferme les yeux, inspire profondément, expire de la même manière en entendant les mots de freddy - dont le sens pourtant échappent faute de concentration. elle sent que ça tremble, que le tintement de sa voix est moins brut, plus clair, presque trop pour ressembler à ce type dont la carrure a sans doute été forgée dans le flanc d'une montagne. elle revoit le visage de l'autre - isaak. elle revoit ses sourires forcés - ses sourires étaient laids, pas aussi beaux que les siens, elle braillait mae en voyant que ça marchait mieux pour lui que pour elle. elle revoit ses plaintes successives, presque ennuyeuses tant elles n'avaient plus de sens à force - elle en gloussait, préférait lui proposer un verre quand il daignait la regarder de face et non plus de haut. elle essaie de se refaire le timbre, l'écho de ses mots - rien ne vient. isaak est déjà oublié pour elle, mais revient avec la même force qu'un orage d'été. ça tonne, ça claque, les éclairs viennent arracher sa chair - c'est juste freddy qui perd patience, c'est juste freddy apeuré qui se débarrasse de l'auteur de sa souffrance.
- attends, attends, attends...
son estomac tape avec inconscience contre chacun de ses organes - elle jurerait que son coeur est tombé à ce niveau, voire dans ses pieds. elle reprend ses exercices futiles - se sent défaillir. la nouvelle est passée - la pilule a même été enfoncée dans le fond de sa gorge, assez pour qu'elle se fonde rapidement, pour que les effets commencent maintenant. il risque d'être incarcéré - il risque d'être dans l'ombre, et de ne plus jamais se présenter devant sa porte, les mains dans les poches, le visage renfermé par l'impatience.
- c'est pas...
possible, ni vrai. et elle se redresse mollement, elle paie pas de mine mae, avec sa dégaine débraillée alors qu'elle a même pas dessaoulé. elle voudrait glousser, dédramatiser, jouer de son charme pour au moins atténuer la taille du couteau bien enfoncé - pourtant elle sait que ce serait ridicule, malvenu, qu'elle se prendrait un coup assez phénoménal pour que sa nuque se brise sur l'instant. elle secoue la tête, avance doucement vers lui, se traîne, passe ses deux mains sur les épaules de l'agent, essaie de s'y soutenir comme de le tenir.
- ils sont juste... désespérés. et énervés. et tout c'que tu veux. ce sont... des parents, bouffés par la tristesse qui - savent pas quoi faire de mieux sauf accuser quelqu'un. si c'était pas tombé sur toi - ce serait tombé sur moi et... tu vois ? décousu, maladroit, presque mauvais. elle ne sait quelle arme utiliser mae, ni quels pansements étaler sur la chair déchirée - elle essaie de prendre le regard au passage, de s'y attarder, s'y lover. tu - t'as rien fait. donc, ils peuvent rien contre toi. puis j'étais là, si tu - je vais inventer quelque chose, et ça ira.
elle a le palpitant qui remonte, qui fait pulser ses lèvres séchées - tout laisse à penser qu'elle aussi va y sombrer. jamais sans - toujours avec. elle élèvera ses bras en martyr, en contestation - recréera la manière dont il s'en est allé s'il le faut. elle revit la même cadence que cette nuit précise - et son visage ne devient plus qu'une pale étendue neigeuse sous les couches d'artifices.
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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyDim 3 Juin - 10:10




mae ma belle → Pleurer c'est clairement pas son truc. Il ne pleure jamais, la dernière fois c'était à l'enterrement de sa cousine, parce qu'il aimait franchement bien sa cousine, et parce que les enterrements le font toujours pleurer. Il a pas été à celui d'Isaak, il savait qu'il n'y était pas convié, et il n'est pas juif, il aurait fait tache.
Dans tout le décor.
Pleurer non, il le fait jamais, il est censé être une figure de stabilité et d'invulnérabilité pour tous ses talents. Il a eu de nombreuses crises de larmes sous les bras, son rôle est toujours d'écouter, d'aider, et non pas de se laisser aller lui même.
Mais cette attaque, de la part de la famille d'Isaak, c'est une manière de remettre sa carrière entière en jeu, de le rendre responsable de la mort d'un homme qui était profondément malheureux, et qu'en toute connaissance de cause, il a été incapable d'aider.
Alors la brèche est faite. Il suffit de peu pour lui faire perdre la grande confiance qu'il avait en lui. Peut-être qu'ils ont raison, peut-être que c'est bel et bien sa faute si son protégé est mort. Il était sous sa responsabilité.
Il regarde Mae, qui tente de l'aider, comme elle peut. Elle est tellement bourrée, c'est toujours étrange de la voir sans sa perruque, toujours habillée et maquillée à la perfection. Elle passe ses deux mains sur les épaules de Freddy, qui n'ose pas lui sourire, ou lui insinuer que tout va bien. Au contraire, il l'écoute.
C'est si commun pour lui de rassurer à tout va, de murmurer que tout va bien. Elle a raison, ils sont désespérés, elle n'a pas raison, ça ne pouvait tomber sur personne d'autre. Si Freddy n'avait pas été là, sans doute que tout aurait été pour le mieux dans leur monde, de toute façon Isaak n'aurait jamais percé seul. Il la regarde, il se sent faible et vulnérable. Et elle propose de l'aider, de créer un alibi. Il secoue la tête de droite à gauche, las.
" Tu mettras pas ta carrière en jeu pour moi." C'est un fait, il ne la laissera pas tout ruiner parce qu'il a été incapable de faire son travail.
Il passe une main distraite sur son visage. Il sent le fond de teint, il appuie un peu plus pour le faire partir. Il attire toute son attention sur les détails de son visage, comme si ça allait l'aider à aller mieux. Il a la gorge serrée, il la fixe.
Il dit, distraitement, dans un moment de faiblesse :
" Finalement c'est toi le pilier, je me trompe depuis le début."



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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyDim 3 Juin - 13:09


m'arracher la peau
ça pullule sur le visage de freddy, comme des millions de petites particules encore jamais aperçues - jamais vraiment vues. une vue de l'esprit ç'aurait pu - mais les perles transparentes ne mentent jamais, elles peinent à rouler, à se frayer un chemin jusqu'à la mâchoire pour témoigner d'une cascade d'angoisse. alors elle regarde mae, mae un peu penaude, mae un peu idiote, mae un peu perdue face à la chute d'un homme - c'est elle qui s'effondre, pas les autres, c'est elle qui s'enfonce pas les autres. faut dire que même petit c'était pas une évidence, c'était pas aussi clair qu'un nez en pleine figure, c'était pas aussi beau, pas aussi bien - allen était pas assez ceci, était pas assez cela, était pas ce qu'on attendait de lui, qu'un jour il maintienne une famille à bout de bras en travaillant pour une société d'aspirateurs. à le voir aujourd'hui, sa mère en frôlait le malaise, son père se tirerait une balle entre les deux yeux - on a pas idée de donner au monde une belle infraction. alors elle fronce les sourcils, elle écoute en serrant un peu plus ses doigts autour de la carrure massive - elle se sent toujours aussi ridiculement petite, minuscule. deux règles à retenir : ne jamais mettre la carrière en jeu, prendre l'allure d'un pilier qui saurait tenir un toit branlant sans broncher un seul instant. le sourire sur son visage est maladroit, déstructuré, presque clownesque tant elle ne sait plus où se situent ses muscles.
- te tromper de ? tu racontes n'importe quoi. elle laisse s'échapper un énième rire, plus par anxiété que par véritable envie de glousser à s'en exploser les côtes. elle pousse un soupir, jette un oeil aux doigts de freddy - ils sont rongés par son fond de teint pale à outrance, il enlève le surplus, il enlève l'inutile. alors à son tour, ses paumes grimpent, s'arrêtent sur sa mâchoire, dans le but d'accueillir la tristesse à bras ouverts.
- tu dis parce que tu es - tu es - dans le -
réflexion, soupir - tout le bon sens s'est fait la malle dans sa perruque.
- l'oeil du cyclone. t'as rien fait - c'est juste lui qui - c'était - il a clairement - il avait pas le droit de te faire ça. tout ça. là. elle voudrait rajouter qu'à tout agent incombe quelques mauvais poulains, quelques ordures ingrates qui laissent derrière elles des pourritures à en devenir malade. elle pince sa lèvre inférieure, enlève un peu plus de son rouge.

- il était - ouais.
ses arguments perdent en profondeur, alors elle se rapproche, ses bras s'enroulent autour de sa nuque, son menton se pose sur son épaule. elle se fait de la place là eelle peut mae - elle se sent soudainement loin des projecteurs, loin de la vraisemblance pour metre bien en avant ses erreurs. elle en frémit, courbe l'échine sous les retords de l'alcool qui jettent son âme au-dessus d'un pont. elle prend l'eau.
- moi je connais une tripotée de personnes qui se saigneraient pour t'avoir en tant qu'agent. tu fais bien - c'est juste lui qui a - aaaah, j'crois que ma langue se décroche.
elle ferme les yeux.
elle coule.
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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyMar 5 Juin - 0:23




mae ma belle → Il la regarde, avec toute l'envie du monde.
Il voudrait sa vie en réalité. Il voudrait son innocence, son indécence, sa jouvence éternelle et son irrévérence. Il voudrait n'avoir aucune responsabilité. Mae n'est responsable que pour sa carrière, rien d'autre, elle ne connait rien au monde des contrats, de l'argent, des ruptures, des violences de carrières brisées. Elle ne connait que l'art.
Tout le monde autour de lui ne connait que l'art en réalité, c'est une réalité abstraite, déformée. Le monde réel ne tourne pas autour de l'art. Le monde réel s'en fout de Warhol, le monde réel comprend les chefs d'oeuvres antiques, de la renaissance, des temps modernes, du XIXème. Le monde moderne ne comprend pas comment Malevitch, avec son carré noir sur fond noir peut vouloir toucher l'art universel, le monde contemporain ne comprend pas pourquoi Pollock jette de la peinture au hasard, et que celle-ci est vendue des millions.
Le monde contemporain, c'est des affaires de contrats brisés, de pleurs à consoler, de suicidés à foutre à la morgue, et de parents endeuillés à encaisser.
Ca fait beaucoup d'un coup.
Elle est belle, Mae, mais elle comprend pas vraiment ce dont elle parle.
Il sourit, en l'écoutant tout de même, mais il l'avoue, il n'accorde pas grand attention à ce qu'elle dit. L'oeil du cyclone... C'est beau Mae, même quand elle console, elle fait de l'art. Il garde la main contre sa joue, en appuyant toujours pour faire partir le fond de teint. Bien sûr que si il avait le droit de se suicider. Il dit doucement :
"T'es dure Mae, se suicider c'était encore une des rares libertés qu'il avait." Il aggrave le tableau pour atteindre la compassion de sa compagne. La réalité est qu'Isaak n'était pas enfermé, que sa maison de production était stricte certes, mais qu'il était encore libre de ses mouvements et de ses paroles. Il fixe sa joue. Il se marre, le teint fermé, le ton cloitré. " C'est gentil." Il ne sait pas s'il a pleuré ou non, en tout les cas, il se redresse. Il ne lui tend pas la main, elle serait capable de se vautrer, bourrée comme elle est. Il passe une main sous ses genoux, une autre dans son dos, et il la soulève rapidement, comme une princesse. " La princesse devrait faire un régime. " C'est une blague, pourtant il ne sourit pas. Il l'emmène jusqu'à sa chambre, il la dépose sur son lit.
En bon ami, amant, ou agent, il va à la salle de bain, lui prend un sachet de lingettes démaquillantes, et lui lance sur le lit. C'est que son visage, c'est le gagne pain de tout le monde, donc autant en prendre soin.


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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyMar 5 Juin - 23:03


m'arracher la peau
elle a l'âme à la mer, ballotée entre des bras, subitement à ne plus sentir ses jambes qui devraient la tenir debout - ou au moins assise. elle n'a plus la force de s'accrocher mae, ni même d'essayer d'en faire plus - mieux, moins mieux. elle a la face dans le cirage qui joue à tordre son estomac - elle a cette sensation étrange de ne plus rien avoir à rajouter, de peut-être avoir finalement résolu le problème à taille universelle. ou du moins à la taille de freddy - et il est grand. elle pousse un long soupir aux fumées de ce qu'elle a bu dans la soirée - elle se laisse mollement affaler contre le pieu, serre ses doigts autour des draps. mae elle a la nonchalance d'un bateau échoué contre des rochers, la tragique existence d'une poupe qui s'est retrouvée éclatée en deux. la force de rire n'y est plus, seul le sourire bêta, systématique, automatique s'échoue à la barrière de ses lèvres. elle s'étire du peu, ménage quelques os - se rend compte que sous le tas de peau se glissent divers nerfs, des armatures qui craquèlent, se décrochent. de loin comme de près, elle n'a plus que l'allure d'un clown passé sous la pluie - qui avec nostalgie regarde sa peinture se faire avaler par les pavés.

elle attrape ce qui est à côté - ce qui vient de tomber, regarde les sourcils froncés en tentant vainement de lire. elle y parvient. elle n'en fait pourtant rien, avec la ferme idée de dégueulasser un coussin plutôt que de perdre son temps à essayer de restaurer chaque pore de sa peau. elle rebondit enfin, tardivement, la voix flinguée par des années à cloper sur le trottoir.
- arrête de raconter des conneries - princess' - pfft. à moitié sur le dos, sa position aléatoire témoigne d'un relâchement total de chacun de ses membres - n'est plus que le reste d'une marionnette laissée au placard. ses doigts se glissent mollement dans ses propres cheveux, avant d'attirer son attention - elle les regarde, les dévisage, les trouvant subitement si étranges, si singuliers.
- 'prochaine fois, tu m'arraches la bouteille des mains. elle se met à compter, arrive à dix avant de recommencer, sans le murmurer, sans laisser passer aucun son de sa bouche. elle sait qu'elle se battra, qu'elle le traitera peut-être de rabat-joie - c'est seulement sa conscience qui s'exprime, un peu éreintée de cet état répétitif, usant. elle lui jette un coup d'oeil - se marre, les jambes qui se replient un peu.

- t'en a plein le visage. du rouge.
elle mime la force du rouge à lèvres éparpillé sur sa propre face, trace un rond ici, puis là - nul doute qu'elle se trompe. elle divague, elle plane - pestant intérieurement, paniquant jusqu'au moindre tendon frétillant. l'effroi de peut-être, un beau matin, voir à la une dans les journaux son arrestation - sa mise derrière les barreaux, son arrêt de carrière et sans jamais avoir la chance de pouvoir sauver ce compagnon de galère. c'est douloureux - elle ferme les yeux comme un môme qui claque un voeux.
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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyJeu 7 Juin - 19:46




mae ma belle → En réalité, il a toujours la peine au coeur, la tristesse, la déception qui se logent, et qui ne vont pas plier bagage de si tôt.C'est toute sa carrière qui a été remise en cause, et sa carrière représente sa vie entière. Il ne respire que pour son travail, que pour l'art.
Bien sûr que si, c'est une princesse. Il la regarde, depuis l'encadrement de la porte de la salle de bain, les bras croisés, l'humeur rêveuse, l'humeur déphasée. Elle met la main dans ses cheveux, son regard s'y fixe un instant. Lui, il a mal aux épaules, la tension qui s'accumule dangereusement. Il sourit, par dépit, par amusement aussi, de la voir comme ça. Elle est toujours distrayante, quoi qu'elle fasse.
Il l'écoute. Effectivement, il imagine qu'il a bien éparpillé le rouge à lèvre sur sa gueule cassée, plus angulaire, à lui aussi. Il se rapproche, attrape une lingette et la passe autour de sa bouche.
Freddy la regarde un moment, elle parle, pour dire n'importe quoi, pour se plaindre aussi. Mais elle a pas envie de se démaquiller. Pourtant c'est nécessaire. Il enlève ses chaussures, enlève sa chemise, puis son pantalon. Il s'assoit sur le lit en tailleur, puis il prend ses épaules doucement, la ramène vers lui et l'allonge, la tête posée sur ses jambes en tailleur. Il attrape une lingette.
" Ferme les yeux." Elle s'exécute. Il attrape ses faux cils qu'il enlève d'un geste expert, pose sur la commode. Doucement, en appliquant une légère pression, il passe la lingette sur ses yeux. Il attend, puis il efface son mascara, son fard, son liner, tout. Dans un silence doux, épais.
Il doit faire quelque chose, s'occuper de ses talents, parce qu'il n'est doué que pour ça.


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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyJeu 7 Juin - 20:48


m'arracher la peau
elle se fait traîner, manipuler - elle n'a qu'une fausse allure de poupée marchandée, seul le chiffon pourtant semble définir son corps tout entier. elle pourrait se faire jeter du haut d'un immeuble mae, c'est tout juste si elle le remarquerait - elle n'a plus le sens du vide, ni vraiment de l'intérieur qui palpite. elle pousse un soupir en entendant qu'autour ça bouge - l'imaginaire fait son boulot, décrit à la place de ses yeux qui est en mouvement, quelques spectres d'antan, tout simplement freddy qui silencieux à outrance laisse presque planer une atmosphère lourde. elle le prend pas encore en compte mae, elle écoute le timbre de sa voix. ça la transperce comme une lame bien affutée, ça commence en plein dans le coeur, se termine dans le tréfonds de ses entrailles. sans doute que jusqu'ici l'attention n'avait pas été claire - à la manière dont les cordes vocales de freddy s'entrechoquent, s'éclatent entre elles. ça témoigne d'un surplus de clopes, d'une lassitude intempestive - d'une naissance quelque part dans le marbre. non pas dans les étoiles non, parce qu'il n'a rien de léger, il n'a rien de foncièrement propice à un ciel bleu, ni à un éternel nirvana. elle plonge mae, elle plonge petit à petit, se noie dans de l'air les paupières closes, la carcasse relâchée du poids du monde. elle disparaît - elle laisse apparaître l'autre.

allen il qu'un demi-sourire sur la face, il sent que sa peau se remet à respirer, remerciant presque son sauveur de lui avoir enlevé tout l’appareillage nécessaire pour elle. il pousse un long soupir, vide ses poumons, son ventre de toute présence de vitalité - c'est tout juste s'il a la force de redresser ses cils, pas ceux qui papillonnent, ceux qui ne font que simplement cligner.
- j'vais pas t'laisser partir. ou être derrière des barreaux. c'est plus bas, presque un murmure, c'est l'inconscient qui s'en occupe - ou peut-être est-il totalement en pleine possession de sa verve soudaine, sans poésie cependant. sinon j'vais finir sur l'trottoir - à vendre mon cul pour quelques biftons. personne en voudrait de mae - ou sans doute quelques temps avant de s'en lasser. personne a été aussi patient avec mae - sauf lui qui dans l'année trouble a été à la fois franc et supportant, ne lâchant l'affaire sous aucun prix, même quand elle répétait qu'il aurait mieux fait de la laisser pourrir dans des clubs éteints.

- j'vais - ouais - j'sais pas. t'sauver la mise.

qu'enfin il puisse lui rendre ce qu'il n'a jamais pu lui offrir. qu'enfin il paie sa dette - qu'enfin son utilité puisse être souligné - qu'il ait pas la même dégaine que ces pauvres écervelées qu'on cherche en haut des tours ou dans la boue. qu'il soit héros plus qu'héroïne - il croit à peine à ce qu'il raconte. il n'a ni l'étoffe, ni l'allure des mythes de grandes batailles - il sauvera rien allen, rien, personne, pas même lui. la paume de sa propre main s'abat sur son visage - il a toujours eu le chic de se cacher, un masque de chair qu'il aurait tort de retirer.
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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyVen 8 Juin - 19:05




mae ma belle → Mae, ma belle.
Qui doucement, se transforme en Allen.
Il est toujours stupéfait de l'écart qui existe entre les deux. Il le sait, Allen est plus fort quand il est en Mae, il se permet des chose qu'il n'oserait pas en temps normal. Il se permet des choses sur le plan moral, sur le plan esthétique. Mae est créée comme un fantasme, il le sait, il l'a aidée à bâtir et élaborer ce personnage de toutes pièces. Elle est belle, elle est ce que veulent voir les hommes, ce que veulent désirer les alentours. Sa force réside dans sa voix, qui brise un tabou dès qu'elle parle, qui trahit son véritable genre. Mae est superbe.
Allen est commun. Dans la rue, on ne se retournera jamais sur son passage. Il a des cheveux châtains, comme tout le monde, il a des yeux éteints, comme tout le monde, il est bien rasé, certes, il s'habille comme tout le monde, sans doute un peu moins bien. Allen est un américain lambda, qui gagne correctement sa vie.
Mae est plus que ça. Mae est un rêve devenu réalité. Mae...
Mais lorsqu'Allen est dévoilé, le coeur de Freddy fond.
Il n'a pas de sentiments profonds pour Mae, tandis que Allen, à sa manière, avec ses fragilités, sa faiblesse sourde et ses complexes, a toujours su toucher son coeur, d'une certaine manière. Et c'est toujours si étrange de le voir apparaître, de faire tomber le masque. Freddy le regarde, l'écoute distraitement. Il sait qu'il est complètement bourré, qu'il parle sans réfléchir. Il efface le contour de sa mâchoire adouci, pour retrouver la ligne plus dessinée. Le rouge à lèvre a disparu.
" Tu trouverais pas beaucoup de client, les gens se rendraient vite compte de la supercherie." Il sourit un peu, en se marrant. Il attend un peu, puis lorsqu'il a fini de le démaquiller, il le regarde, d'en haut, caresse sa mâchoire de la main. Ce qu'il dit le touche. " Tu te rends pas compte des conséquences, tu peux pas témoigner en ma faveur en tant que Mae. Il faudra rendre notre liaison publique, ça jouerait contre moi. Ou bien il faudrait mentir." Il regarde sa robe blanche, fluide. Le contraste entre le visage et l'habit est si étrange... Il ajoute. " Tu sais ce que c'est que de mentir devant un juge ?"

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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptySam 9 Juin - 14:04


m'arracher la peau
son destin il le voit déjà, sans lui à ses côtes pour lui donner un coup histoire de rentrer dans les rangs. il le voit. le voit très bien. avec une netteté digne des plus belles photographies, de celles qui trônent au-dessus d'une cheminée ou se pendent avec fierté dans le salon. une solitude ni appréciée, ni adorée, de retour à une case départ qu'il n'aurait souhaité. allen à l'affut des requins qui voudraient le dévorer, arracher chaque membre un à un avant de lui procurer la paix réservée aux morts. il a envie d'en rire, là, tout de suite, de partir dans un éclat qui jamais ne s'arrêtera - mais à peine a-t-il le temps d'y songer qu'il s'éteint, tombe jusqu'à son estomac dans un fracas qui le fait grimacer. il se laisse faire sans trop sourciller, déterminé à baisser les armes avant de subitement les remonter - pour affronter le monde et ses hommes en costumes, le monde et ses femmes en jupes étouffantes. sa main retombe mollement à côté de lui, il a perdu la connexion avec le moindre de ses muscles - il regarde vers le haut, croise le regard de freddy, fronce les sourcils et s'attarde su le fait qu'il est à l'envers. sourire semble soudain douloureux - comme si, toute la journée avait été propice à ce petit jeu, qu'enfin loin de ces habitudes, la bouche refuse de former cette divine torture en rictus.
- c'est pas si compliqué, de mentir. suffit juste d'y croire, de pas le répéter trois fois auquel cas ça semblerait louche - un moyen de se convaincre soi-même de la saloperie qui se dégage de la trachée. il inspire profondément, retrace du mieux qu'il peut du bout des cils la mâchoire de l'autre, sans trop comprendre que c'en est une - pour lui ce ne sont que des formes, obliques, plus pointues, lisses comme plus montagneuses. dans tous les cas... c'est la merde. terminées les images de l'épée qui se brandit dans l'air, terminées les épopées légendaires qu'il a eu le chic de se créer en quelques secondes, en des minutes qui écoulaient des décennies dans son imaginaire. il laisse ses paupières tomber lourdement sur ses yeux.

- ou tu pars très loin... avec des faux papiers. tu d'viens un fugitif et on t'utilisera dans des films de gangsters. il raconte ce qui lui passe par la tête, qui se barre aussitôt par son oreille - il s'en pince la lèvre inférieure, arrache quelques peaux mortes. il s'arrête en sentant qu'il va en saigner. faut qu'tu paaaaaartes. de cette vie, d'une autre, il fabule - tombe dans les mauvais retranchements, et après l'euphorie vient la descente, la chute dans les escaliers à écouter le crâne se fracasser contre chacune des marches. il songe à isaak - égoïstement il croit le détester, égoïstement il voudrait chercher le cadavre pour le secouer, que jusque dans l'au-delà il regrette sa faiblesse pourtant justifiée. alors il serre un peu les poings, allen, ses ongles attrapent les draps - il a la haine, il crève de chaud. il a jamais aimé le changement - ni les indicibles tourments.
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Freddy Nollekens

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rumeurs : 231
venue : 29/05/2018
faceclaim + crédit(s) : matthias schoenarts + vert alligator
autre(s) compte(s) : arthur vargas, adel essam
dollars : 5115
réputation :
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métier : agent d'artiste, dénicheur de talents et faiseur d'étoiles
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RP EN COURS : ALBERTO II | MAE IV




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MessageSujet: Re: m'arracher la peau → freddy   m'arracher la peau → freddy EmptyLun 11 Juin - 11:03




mae ma belle → Mae a la capacité incroyable de faire sourire, de rendre heureux.
Même dans les pires moments, elle anime de sa voix et de son regard. Il voudrait déprimer, il voudrait y pense, ressasser et en crever. Mais ça n'arrivera pas, évidemment. Il pousse un soupir, il la regarde.
Mais c'est Allen qu'il voit, et Allen, étrange, a cette même manière de tout supporter, de regarder avec un objectif à la place de l'oeil. Il est plus calme, pourtant ce soir, il a la même manière de parler. Il aime voir ça. Oui, dans tous les cas c'est la merde, mais dans tous les cas, ils sont pas seuls tous les deux, dans tous les cas, ils sont encore là pour s'entraider. Ils sont encore là pour vivre un bout de chemin ensemble.
Il l'entend parler oui, il lui trouve un charme incroyable. Il lui trouve un air attachant, un air frappant. Il caresse sa mâchoire, ses lèvres qui bougent se forment en mots qui signifient des choses abstraites, des choses violentes. Freddy n'est pas violent, il est simplement franc. Il n'a pas l'habitude d'expérimenter la violence, c'est certain. Il préfère la faire vivre, faire réagir, pas dans ces conditions. Il sait pas vraiment quoi faire. Partir loin, pour aller où ? Retourner en France, ou en Angleterre ? Ce sera peut-être la solution finale.
Il n'ose pas dire à Allen que s'il part, il aura le coeur brisé, il sera seul.
Il n'a plus l'habitude de vivre seul, il n'a plus la patience de rentrer chez lui, tard le soir, de n'avoir pas une présence chaude à côté de lui. Qu'il n'a pas envie de retrouver quelqu'un en France, une parisienne chiante et blonde, un parisien éteint et con.
Et il sourit.
Parce ce qu'il vient de penser, c'est justement Mae et Allen.
il finit par l'embrasser, en se penchant, puis il la laisse s'allonge, s'endormir, et il reste assis sur le lit, un moment.
Il regarde son bureau. Il regarde son annuaire.
Il cherche un avocat.



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