nom → de souza gilberto, il arbore ces deux patronymes comme un poing levé au ciel, une promesse éternelle de ne pas oublier. il s’y accroche comme il peut à ses derniers souvenirs d’une terre ancestrale, le sang des trois continents qui coule dans ses veines, l’odeur du café dans les rues, le soleil sur sa peau,
o brasil de seu amor. prénom → rafael francisco c’est inscrit sur la pièce d'identité, pourtant c’est rafael pour ceux qui ne le connaissaient pas, rafinha pour les parents, chico pour les grand-parents, farmer boy pour les gens de la ville, il porte ces appélations comme des masques, change d’identité au gré des autres, se revendique rafa quand on se rappelle de lui demander.
âge → le temps qui passe lui rappelle qu’il a
vingt-trois ans mais il ne se souvient plus vraiment d’avoir été enfant. Il a grandit trop vite ou peut-être qu’il n’a jamais été grand. peut-être qu’il n’est juste qu’un grand gamin.
date et lieu de naissance → 9 septembre 1943 à salvador, bahia, brésil; enfant de la guerre, à croire que même dans la naissance on peut deviner la violence. enfant qui voit son père s’en aller avec les soldats et sa mère qui pleure devant les cartes postales italiennes. enfant qui, sur les bancs de l’église, rêve des bâtisses colorées de pelourinho. enfance cachée, volée, sinistre.
métier → deux ans à trimer pour se payer sa camionnette, pour gagner quelques dollars à transporter les possessions des new-yorkais et se sortir de staten island. le soir, il parcourt les allées d’une supérette du bronx qui a bien voulu l’employer. sous la lumière blanche, les mains dans les poches, l’esprit est ailleurs parce que la nuit est morne, longue, enivrante. puis on l’a laissé entrer dans la fabrique pour délivrer le matériel et déplacer les travaux des autres mais lui, il s’attarde quand personne ne le voit, parcourt du doigt les courbes des dessins, s’imagine se livrer à l’art, lui l’outsider avec le double des clés.
situation maritale→ il n’aime pas l’engagement, il n’aime pas l’emprisonnement. il rejette les baisers et les mots doux, ce dit que ce n’est pas réel, se laisse porter par le moment seulement.
orientation sexuelle → bi; rafa il rôde d’âmes en âmes, cherche la chaleur de la chaire, le rythme du souffle, les sons bestiaux qui remplacent les mots trop futiles. rafa il prend pas la main ou regarde dans les yeux, il transforme toujours, même entre les draps, de l’intime à l’impersonnel, du désir à la nécessité. il se réfugie dans le corps des femmes pourtant c’est eux qu’il convoite aussi, eux qu’il n’a pas le droit d’aimer, eux qui font battre son coeur.
traits de caractère → l’enfant terrible il est observateur, nerveux, colérique, violent, cynique, secret, altruiste, révolté, courageux, anticonformiste, impatient, habile, insatisfait, captivant, impulsif, indépendant, persévérant, intelligent, calculateur, froid, distant, solitaire, introverti, méfiant.
popularité → 3; pas tout à fait parti du groupe, pas complètement étranger, il flotte entre les deux, se fond presque dans le décor de la fabrique, ne se fait remarquer que par ceux qui le cherchent, les yeux grand ouverts à essayer de trouver la chimère parmi les oeuvres.
groupe → 0 minutes. maintheme → ici. moodboard → ici.
avatar → markel williams.
il faut que tu nous en parle, de ton art ! → question réservée aux
15-10-5 minutes, supprimez si jamais. 5 lignes minimum sur ce que fait votre personnage, développez comme vous le souhaitez ses idées derrière, donnez pourquoi des noms d'oeuvres, des dates ! En somme, tout est entre vos mains pour tripatouiller à fond ce qui l'a fait se faire connaître - ou non.
et ton travail ? → question réservée aux
0 minutes, supprimez si jamais. Tout comme l'artiste, parlez de son travail, s'il l'aime, le déteste, voudrait autre chose ou vice-versa. S'il fait partie du staff - qu'il soit agent, caméraman, etc - ou non - qu'il travaille en dehors de la fabrique - n'hésitez pas à vous faire plaisir. 5 lignes minimum.
new-york et ses buildings → qu'est-ce que pense ton personnage de New-York ? Y est-il bien ? Voudrait-il la quitter ? 5 lignes minimum.
la fabrique → qu'est-ce qu'il en pense de ce délire de Warhol ? Pour ? Contre ? Tremplin ? Chute ? 8 lignes minimum.