|| exquises esquisses ||

   nom → graves, le seul lien familial, de simples lettres ou il serait disparu à jamais. prénom → louie, autrefois cet enfant vagabond un peu trop rêveur, gamin puérile, le sourire au coin, les doigts croisés derrière son dos. âge → trente huit ans qu'il ère dans les rues de new york. quinze ans d'emmerdes, vingt deux ans de débauche. date et lieu de naissance → 13 mai 1930 dans les rues de new york. métier → annoncer l'actualité, crier dans la rue, vendre des journaux à travers ce petit stand minable. métier ingrat, mal payé, compensé par des ventes illégales bien plus alléchantes. situation maritale→ sordide solitude désirée, l'étouffant un peu plus, le dévorant tout entier. pas assez d'amour pour en donner, trop de sentiments pour le supporter. orientation sexuelle → haine incontestée des courbes fines, des lèvres pulpeuses et rosées. dégoût du xx, des pétales délicates, des doux parfums qui prennent à la gorge. esprit rongé par cet être maternel, cette douce illusion dissimulant le mépris. mère ayant éveillé en lui un sentiment dangereux et justifié par de petits détails agaçants, par ces sourires hypocrites qui lui donnaient envie de vomir. haine se mélangeant à l'envie, aimer les haïr mais surtout les baiser. traits de caractère → que des clopes roulées, une seule raison, l'illégalité, de la poudre blanche qui traîne sur la table, et parfois même des petites pilules qui font planer. être influençable a qui on avait promis du rêve. être influençable qui s'éclate le crâne à dose de plaisir euphorique dont il serait incapable de se passer. puis il y a ces soirées innombrables où la béatitude devient charnelle, où les corps se mélangent un peu trop, salope au masculin, en constante recherche d'un sentiment exaltant. du crachat sur son propre reflet, de la gerbe, de la violence, un fouteur de merde qui n'en veut qu'à lui-même, être problématique pour sa propre personne, se consumant de l'intérieur comme tous ces joins enfilés, se tuant comme toutes ces choses circulant illégalement dans ses veines noircies. popularité → des chuchotements, un nom qui se repends dans la rue comme une bande de rats. 35, ni trop, ni pas assez, une petite réputation non désirée, fondée sur des actes désespérés. groupe → 5 minutes. maintheme → pissin in a river. moodboard → drugs palace. avatar → aaron paul.

   il faut que tu nous en parle, de ton art !  → murs bétonnés remplis de réflexions sordides aux allures de frénésie meurtrière. photographies d'obsessions grandissantes, dévorant toujours plus son esprit. des coups de pinceau à n'en plus finir, un esprit malade libérant un à un ses démons, comme livrant son âme au diable. un art incompris, sans réel objectif, thérapeutique, psychologique. relation malsaine, décadence, déviance, débauche. des œuvres empilées dans un coin, incomplètes, sans noms, comme des vestiges, des fantômes, vendus au marché noir contre son propre arrêt de mort. un nom qu'on chuchote, qui se propage. un travail artistique que seule une curiosité perverse peut laisser apprécier.
   new-york et ses buildings → new york, depuis trente huit ans maintenant habitée. paysages urbains, le son d'une ville qui vit, comme une douceur caressant l'épiderme. ville addictive, possessive, comme une fourmilière à taille humaine. ville aimée et chérie, que nul argument ne pourra mettre de côté. maintenant bien trop encré en lui, son air emplissant ses poumons, son cœur pulsant au rythme des ruelles bondées.
   la fabrique → rencontres d'artistes, vernissages, parfois un peu trop snob, un peu trop sérieux, parfois bien plus passionnant, quand alcool et drogues se mélangent aux corps. nombreuses soirées passées à examiner, observer, comprendre, se baigner dans l'art, s'en imprégner. libération du corps et de l'esprit, car tout le monde se ressemble, tout le monde à cette similarité, cet amour de l'art, cette ouverture d'esprit, ce besoin d'expression vital. soirées interminables, perte de la conscience, il se dévoile, esprit fragile, se met à nu, libéré pour une nuit avant que les mains de sa sordide solitude ne serre à nouveau son cou.  

oh wow. oh wait. what ? mon dieu mais ??? c'est divin, c'est beau, ça claque dans ma face comme un uppercut. purée louie est divin, j'adore l'ambiance de ta fiche dans sa totalité, la musique, la galerie. je suis sous le charme, il me touche de ouf, j'ai envie de mourir. j'ai trop hâte qu'on développe les frères, il va faire un malheur dans la fabrique. je - VOILA. i'm emo. merci pour cette pépite.

marche à suivre→ Mes félicitations membre parfait à en devenir, maintenant que tu as passé le plus dur, il ne reste que de la paperasse à faire pour la suite. Tu vas pouvoir demander des liens et aussi venir squatter le flood sans aucune gêne ! Si tu souhaites créer des pré-liens et des scénarios, c'est dans cette zone que ça se goupille. On te souhaite un très bon jeu, et on t'embrasse très fort.